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Conseil de Sécurité de l’ONU : cet ami qui trahit le Cameroun

Conseil de sécurité de l'ONU

Conseil de sécurité de l'ONU

Au soir du départ de Michèle Bachelet du Cameroun, les réseaux sociaux connaissent une rumeur annonçant une supposée séance du Conseil de sécurité de l’ONU sur le cas du Cameroun. Seulement, dans l’agenda de L’ONU, il n’en est rien. La rumeur serait l’oeuvre d’un « grand ami du Cameroun » qui a droit de Veto et des entrées au Palais de l’Unité.




L’ONU a un secrétariat tenu par Monsieur Guterres qui consigne publiquement dans un agenda consultable sur le net, le jour et l’objet des séances du Conseil de sécurité. Il a des cellules de renseignement et des enquêtes. On l’a vu avec le Haut-Commissaire aux Droit de l’Homme, S. E. Michèle Bachelet, ancienne présidente de Chili, qui a séjourné au Cameroun du 01er au 04 mai 2019. Dans sa recherche des solutions d’apaisement, l’onusienne a pris la position des autorités étatiques, des forces vives de la Nation et celles des Organisations Non Gouvernementales, (ONG). Elle a rédigé un rapport à lire ici

Les rencontres au sein du Conseil de sécurité de l’ONU obéissent à des principes bien précis. La procédure est bien connue. Elle est consignée dans la Charte de cette organisation : « le recours au Conseil de sécurité ne se justifie pour une crise interne que lorsqu’il est clairement établit que cette crise présente une menace réelle sur la paix et sur la sécurité  internationale ». Dans le cas du Cameroun, le problème  reste interne. Les remous dans les Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest ne sont pour l’instant pas consignés comme portant atteinte à la sécurité et la paix internationale, c’est-à-dire qu’ils sont encore gérables dans les frontières nationales du Cameroun. Bien plus, les autorités publiques n’ont de cesse de multiplier des signes d’apaisement en apportant des réponses plus ou moins consensuelles aux différentes revendications. On peut noter par exemple que, la satisfaction des revendications corporatistes a ramené avocats et enseignants, chacun dans son temple. Seuls quelques groupes terroristes s’illustrant dans les actes de grand banditisme sèment donc la terreur et mettent en danger la vie de braves citoyens.

ONU ou le chantre ds intérêts

Selon le gouvernement camerounais, « les membres permanents et non permanents du Conseil de sécurité sont parfaitement informés de cette situation. C’est la raison pour laquelle dans leur majorité, ils tournent le dos aux manœuvres d’un membre du Conseil de sécurité dans ses tentatives répétées et vaines d’inscrire la question du Cameroun à l’ordre du jour ». Des membres du Conseil de sécurité de l’ONU ont été clairs sur la crise sociale au Cameroun. Pour la Russie, la France, La Chine, la Turquie, voire la Guinée Equatoriale qui préside ledit Conseil pour cette année, « la situation dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest relève de la vie interne de l’Etat du Cameroun. Toute inclusion d’un Etat-tiers serait considérée comme une ingérence et une immixtion dans des questions purement domestiques ».

Ces Etats qui disent non au forcing questionnent par ailleurs l’amitié de ce membre permanent du Conseil de sécurité envers le Cameroun. Ils questionnent également sa sincérité  et sa volonté de voir la paix être de retour dans les Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun, d’autant plus que certaines activités visant à déstabiliser le Cameroun, sont menées depuis son sol. Seulement, bien que l’agenda du Conseil de sécurité de l’ONU reste muet sur le Cameroun, des sources font état d’une réunion informelle à laquelle très peu ou presque personne ne veut prendre part. Mais si jamais cette initiative solitaire venait à prospérer, on se retrouverait dans la possibilité de ce prédateur des richesses à passer outre le travail officiel du Conseil de sécurité de l’ONU. On l’a vu en Irak et aussi en Libye où, dans ce dernier cas, la résolution n’a été adoptée qu’après les premières frappes de l’OTAN.

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