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Harmonisation des systèmes : « pourquoi sommes-nous Camerounais ? »

Harmonisation des systèmes autour du Drapeau national du Cameroun

Harmonisation des systèmes autour du Drapeau national du Cameroun

Pour des systèmes non camerounais? Ils refusent l’harmonisation des systèmes judiciaire, scolaire et éducatif. Mais aussi une langue nationale au Cameroun. Pour eux, rien ne doit changer. Tout doit respecter l’esprit de deux Cameroun. Au Grand Dialogue National, ils ne sont pas venus être Camerounais mais s’affirmer « Anglophones ». On les appelle des Conservateurs. Si cela avait marché depuis le jour de l’indépendance, le Cameroun serait-il dans la crise sociopolitique actuelle ? Ses enfants seraient-ils sur la colline de Nkol-Nyada à s’interroger sur leur identité réelle ?

Il y a quelques années, le Président Paul Biya demandait pourquoi sommes-nous Camerounais et quel Cameroun voulons-nous pour nos enfants. Ces deux questions ont tout leur sens au GDN. Ce qui se joue au Palais des Congrès de Yaoundé est historique et très important pour la paix et la concorde nationale. Cependant des acteurs épris de calculs politiques et égoïstes ne veulent pas lâcher prise.

Systèmes de colonisés ou Camerounais ?

Au sein de certaines commissions, l’idée de tout refus d’unifie les systèmes reste forte. Pourtant, nous n’y sommes plus. Il n’est plus question pour le Cameroun de ménager le legs colonial, mais plutôt de mettre ce passé douloureux de côté et de se reconstruire ses systèmes. Il doit se réparer, offrir à ses fils et filles un avenir digne de grande nations. Il y a urgence d’une langue nationale, d’un système éducatif qui forge des souverainistes et des citoyens. Aussi, d’un système judiciaire original qui ne saurait être celui d’un ancien maître. Encore moins lorsque ce dernier a cessé de l’utiliser lui-même.

Tant que certains se réclament quelque chose d’autres que Camerounais, il sera difficile au Cameroun de traverser sereinement cette mauvaise passe. Car il aura toujours une épine dans sa chaussure comme un rappel colonial. Ceux qui ne veulent pas voir la primauté de la citoyenneté Camerounaise sur leur appartenance communautaire, fictive ou d’origine, sont les fossoyeurs de la République. Ils devraient quitter le Grand Dialogue Nationale camerounais mis en place par le chef de l’Etat Paul Biya au soir du 10 septembre 2019 et dont le Premier ministre Chief Nkak Joseph Dion Nguté mise la réussite.

Une nouvelle république ?

Le Président du grand dialogue qu’il est sait avoir la lourde responsabilité de l’entrée du Cameroun dans une nouvelle république, une nouvelle vision, une nouvelle gestion de sa cité. Et personne de bonne foi ne comprendrait qu’au lieu d’être à Yaoundé pour créer un nouveau Cameroun, certains y soient venus pour défendre un legs colonial. Ceci nous rappelle qu’au moment où certains voulaient l’indépendance du Cameroun, d’autres se faisaient les plus beaux pour le colon. (LRE AUSSI : La Présidence de la République du Cameroun rappelle Macron à l’ordre).

La traîtrise reste donc le mode opérationnel de certains politiciens et élites de ces régions. Le Cameroun a une occasion unique de se réparer dans son contentieux historique, de refonder sa nation, de se donner des moyens d’être un Etat épuré de tous les pièges coloniaux hissés dans son quotidien avec des conséquences graves sur son devenir. Hélas ! Certains de ses enfants se plaisent encore à jouer au fils du voisin. Ce sont eux qui ce jour obligent à garder deux nations dans un Etat, à former deux citoyens vraiment opposés dans le regard de la justice, de l’éducation, dans la langue et dans bien d’autres aspects du vécu au Cameroun. Le pays de Um Nyobé pourra-t-il survivre à cette seconde trahison ?

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