Garbuh 3
DÉFENSE

Ngarbuh 3 : analyse du communiqué rendant public les enquêtes

Que s’est-il passé à Ngarbuh 3 ? Selon le Communiqué relatif à l’enquête instruite par le chef de l’Etat, S.E. Paul BIYA, sur les événements tragiques survenus dans la nuit du 13 au 14 février 2020 dans la localité de Ngarbuh 3, il n’a pas été question ni de massacres de l’armée ni de la volonté manifeste d’ôter la vie à ces individus.🤔

Selon ce Communiqué, il y a eu dommages collatéraux, il y a eu volonté manifeste de certains soldats de masquer les faits, une fois revenus à la réalité de leur gravité après l’échange de coups de feu dans la défense de la Nation, en brûlant des maisons. Mais le Communiqué ne nous dit pas si les balles qui ont tué étaient celles des soldats, ou celles du camp d’en face tenu par les rebelles, ou encore celles des membres du Comité de vigilance. 🙏

Il en sort des notas bene tels que, les soldats peuvent des fois brûler des maisons dans des villages pour se protéger, 🙄🤕 que des commandants des opérations ne prennent pas en compte toute l’ampleur de leur responsabilité en laissant des fois des civils armés faire leur boulot à leur place ou avec eux.

Autres leçons de Ngarbuh 3

Une fois qu’on a dit cela, il en ressort aussi qu’il faut parfois être républicain et faire confiance à la justice de son pays, que le Président Paul Biya est aux commandes comme chef des armées et de la justice au Cameroun, que le tribunal de Facebook et de Fakebook n’est pas celui qu’il faut pour réparer la justice.

Néanmoins, que des lanceurs d’alerte permettent au pouvoir en place de ne plus être comme ce fleuve sur un lit tranquille en changeant les habitudes de communication, que la plainte du Mindef a sa base recevable, donc fondée car selon les enquêtes, il n’y a pas eu « massacres » perpétués par l’armée et de façon commandée mais une grosse et déplorable bavure, pour une armée professionnelle.

Enfin, que nos ministres doivent avoir beaucoup de recul devant des faits aussi graves, avoir un langage qui protège la Nation en mettant un accent sur le besoin de justice des victimes, et la soif de justice des citoyen. Car sans justice, pas de paix durable. Chaque famille des tués sera indemnisée selon les directives du chef de l’Etat et des sanctions selon le code militaire ou pénal appliquées. (LIRE AUSSI : 100 camions au NOSO pour imposer la force humanitaire du Cameroun ?).


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saimondy

Directeur de la publication de Saimondy. Analyste géopolitique, Journaliste-écrivain et éditeur, artiste musicien et producteur.

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