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Election d’un nouveau PCA à la Sonacam : les candidats sont connus

Qui sera le nouveau PCA de la Sonacam ?

Qui sera le nouveau PCA de la Sonacam ?

PCA. De nombreux auteurs, compositeurs et éditeurs ont dès lors affiché leur volonté manifeste à gérer la plus convoitée des structures dédiées aux œuvres de l’esprit au Cameroun : Esso Essomba, Atangana Francis Joël alias DJ Bilik, Mikado Wafo, Pepsi BB, Raymond Tchengang, Jean Pierre Essomè. Ekambi Brillant, Ateh Bazor, Saint Désir Atango, Marco Mbella, Bony Mballa, Afo Akom, et sûrement que d’autres existent encore. Issus ou non des mêmes regroupements artistiques, ils sont déjà sur le net et dans les médias classiques pour convaincre quelques 3000 artistes qui auront l’historique charge de voter les administrateurs qui éliront à leur tour le PCA.




La Sonacam renouvèle son équipe dirigeante. L’élection aurait lieu au mois d’octobre selon les recommandations du Ministre des arts et de la culture, Pierre Ismaël Bidoung Mkpwatt, qui a rappelé à l’équipe sortant la fin de son mandat, et surtout la fin de la prospection sur le terrain en ce qui concerne le recouvrement des redevances dues aux artistes musiciens. Certes, le poste de PCA est le plus convoité dans ce bureau, un peu aussi parce que les équipes précédentes, depuis la Socam, voire la Cameroon Musics Corporation (CMC) de Sam Mbendè, ont été maîtresse du lucre et du positionnement que confère ce poste stratégique dans la gestion d’un établissement qui fait du chiffre. On se serait attendu à un tel combat musclé plutôt pour conquérir le poste de Directeur Général qui nous semble être celui du vrai dirigeant au quotidien de l’OGC en question. Le Directeur Général est effectivement au cœur des comptes de la société, gère effectivement les entrées et les sorties, décante certaines situations tendues entre artistes et veille à ce que la société prenne soin de ses membres, afin de ne plus en faire des laissés pour comptes.

Les salaires du PCA et du DG revus à la baisse

Le PCA quant à lui n’en est que le représentant, l’interlocuteur auprès du Gouvernement, voire de l’Etat. Il est celui qui donne les grandes orientations, qui dit la marche à suivre et veille au bon fonctionnement de la société, notamment le respect du cahier de charges. Ainsi, sans en être le PDG, parce que les postes de DG et PCA sont bien distincts dans les statuts, on ne comprend pas vraiment la frénésie qui entoure l’élection au poste de PCA. Certains arguent que le salaire mensuel mis à disposition du PCA serait ce pourquoi on se bat 1 million de FCFA en plus des avantages qui sont greffés à ce poste.




Pour cela des voix s’élèvent-elles pour ramener le salaire du PCA à une proportion raisonnable dans cette société presque déliquescente, qui n’arrive pas à payer les droits de ses artistes. Rien ne saurait justifier un tel salaire à un PCA qui n’a pas un bureau précis dans la structure, dont la présence n’y est effective que lors des conseils d’administration qui ne se tiennent pas tous les mois. Comment une société privée est-elle parvenue à payer plus chers les services d’un PCA contre ceux d’un DG ? Des incongruités que relève Marco Mbella, un des candidats à ce poste, qui promet de l’occuper pour un salaire mensuel de 100 000 FCFA. D’ailleurs la majorité des artistes, fatiguée de cette course effrénée à ce poste, demande de ramener le salaire du PCA à 300 000 FCFA et à 100 000 FCFA celui du DG. En attendant, il serait peut-être temps de stopper le travail des mauvais grains de l’équipe sortant qui, contre l’avertissement du Minac, continuent à percevoir sur le terrain la redevance des artistes musiciens, de l’argent qui finira sa course très loin des caisses de la Sonacam.

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