Lionnes de volley-ball Dames réclament primes plus honorables
Les triples championnes d’Afrique de Volley-Ball Dames, nos chères Lionnes indomptables demandent un traitement à la hauteur de leur exploit. 1 635 000 Francs CFA de primes (Olympique + de participation) virées dans leurs comptes bancaires pour tous les sacrifices physiques, les dépenses personnelles, et cet honneur fait à la patrie. C’est le prix ou la valeur jugée pour la défense des couleurs nationales.
Si défendre sa Nation est un honneur dans la fidélité au drapeau, il faut d’emblée poser que leurs primes font minables face aux colossales sommes d’argent que reçoivent les joueurs de l’équipe nationale A de Football masculin, en plus du traitement princier. Il est vrai que le Volley-Ball n’engrange pas encore autant d’argent que le Foot, le sport roi au Cameroun, mais quel traitement réservé aux joueuses d’une Nation 3 fois champion d’Afrique.
« Si nous nous engageons par patriotisme pour faire briller les couleurs de notre pays, il nous semble bien que nous méritons d’être rétribuées à hauteur de nos efforts de sorte de préserver notre volonté, engagement, santé et notre sécurité. » Le drapeau du Cameroun n’a-t-il pas la même valeur aux yeux du monde pour tous ceux qui la défendent ? Chef d’Etat
Calcul rapide des primes
Un petit calcul rapide démontre qu’elles n’ont pas reçu grand-chose si l’on soustrait à la somme de 1 635 000 Francs CFA, soit 300 000 Francs CFA de prime Olympique et 1 335 000 Francs de prime de participation. Il suffit d’y ôter Les manques à gagner dans leur club et dans leurs petites affaires personnelles, les dépenses effectuées lors de la préparation de la CAN et pendant les 10 jours de la compétition au Rwanda, en y additionnant « l’absence de couverture sanitaire et préventive qui garantit les blessures de fin de carrière ».
Cependant, la capitaine Nana et ses coéquipières ont tenu à rappeler dans une lettre de réclamation de primes envoyée à Monsieur Julien Serge Abouem, président de la Fédération Camerounaise de Volley-Ball, qu’elles ne sont pas des joueuses d’une équipe nationale d’un « sport mineur » ou « réservé », en rappelant ainsi dans nos mémoires les paroles du président Paul Biya, chef de l’Etat du Cameroun, qui l’avait rappelé une fois à ses chers compatriotes dans un de ses discours.
La honte sur le VRJ
Les circonstances dans lesquelles les joueuses de l’équipe nationale de Volley-Ball ont remporté ce 3ème sacre continental au Rwanda le 20 septembre 2021 qui avait débuté le 20, soit 10 jours de vraies galères, et même avant au moment de la préparer, dégrade l’image du CAMEROUN. On croirait simplement que les budgets et les attentions sont pour la CAN et les seuls sportifs que sont les footballeurs, en diminuant la valeur des primes des autres disciplines. Parce que les Vice-champions d’Afrique de Volley-Ball masculin Seniors ne sont pas mieux traités.
Comment comprendre qu’en 2021, une équipe nationale puisse préparer une compétition quelle qu’est soit, et plus est continentale, « sans eau », avec « deux jeux de maillots » seulement, comptant sur les joueuses utilisant leur propre argent pour résoudre le quotidien et les petits bonbos ? Qui a bien pu concevoir un tel plan de galère pour des championnes et triples championnes d’Afrique ? Nous en avons parlé dans un article au moment du déroulement de AfroVolley Rwanda 2021 à lire ici.
(RETROUVEZ TOUS NOS ARTICLES SUR GOOGLE ACTUALITÉS : https://news.google.com/publications/CAAqBwgKMJHurAswnvnEAw).
Lettre de réclamation des primes
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