Bibou Nissack et Alain Fogue, victimes politiques de Maurice Kamto
Maurice Kamto a-t-il contribué à enfoncer Bibou Nissack et Alain Fogué dans les abîmes des batailles politiques au Cameroun ? Penda Ekoka, Paul Éric Kingue, Bibou Nissack, Alain Fogué, etc., des menaces pour celui qui a bâti son arrivée au pouvoir en utilisant ses lieutenants comme de la chair à canon depuis sa petite présidence aux adeptes Facebookiens et des « il dit va, je va ».
Voici qu’une curieuse menace de troubles à l’ordre public du Professeur Maurice Kamto, leader du MRC, à appliquer lors de la CAN 21 enfonce ses compagnons d’armes dans les abîmes de nouveaux combats existentiels. Le pouvoir en place, si critiqué par ces mêmes opposnts tout le long de l’organisation de la 33ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations de Football, s’est sûrement dit qu’avec ces deux-là libres, et 34 autres jugés rebelles et violents par les institutions de Yaoundé, c’est le trouble à l’ordre public assuré en pleine CAN. Il fallait laisser un message fort.
Victimes conscientes de Maurice Kamto
La mise en garde d’utiliser la CAN pour des revendications de politiques internes est un choix conscient de Maurice Kamto d’enfoncer ses compagnons. Pour un professeur de droit, ceci ne peut être qu’une claire intention de les noyer, mais jamais une faute tactique. Maurice Kamto ne les voulait pas libres. On assiste les yeux ouverts à l’écartement systématique de toux ceux qui sont politiquement gênants pour lui. (LIRE CET ARTICLE POUR ALLER PLUS LOIN DANS LA RÉFLEXION).
C’est-à-dire des acteurs politiques de son camp à même de rabaisser le « Pape » par leurs aura, charisme et personnalité. Pour cela, lancer une campagne opportuniste pour la libération de ses membres politiques, son 1er Vice-président Alain Fogué et son porte-parole Bibou Nissack la veille d’une CAN, alors qu’on a passé soi-même 9 mois dans les geôles promises aux opposants marcheurs, relève d’une stratégie d’écartement sans conteste.
Regards politiques
La Liberté dans une République (institution à bâtir en afrique pour des Royaumes), est l’obéissance aux lois votées et adoptées par la majorité. Dire que les lois sont justes au Cameroun ou partout ailleurs est une Insulte aux libertés de l’homme. Mais ce sont les lois du Cameroun. Cela fait des siècles qu’on le dit et redit, écrit et reécrit, enseigné dans les amphis : l’État est un monstre froid ! Beaucoup plus froid encore dans les États en développement impliqués dans des luttes de souveraineté et d’affirmation politique.
Un autre enseignement de l’histoire nous apprend qu’un acteur politique ou groupe d’individus aux actes politiques ne défient pas un pouvoir sans avoir des moyens réels d’en finir avec, de le renverser. L’acteur politique conscient de cela negocie avec l’Etat, se met dans la dynamique d’une bataille non frontale par groupes de pression, à l’assemblée nationale par exemple (plusieurs formes de négociation existent, la.diplomatie en enseigne, la.stratégie aussi).
La violence légitime
Pour cela le pouvoir prend-il tout défi ou menace en son encontre au sérieux. Car sa survie en dépend. Même dans la vie normale, le tenant du titre, le faroteur, n’aiment pas être defiés par le « plus petit ». Que dire du monopoliste de la violence légitime ? Cela fait egalement des siècles qu’on enseigne avec preuves historiques à l’appui, que l’animal politique, le bon politicien, est capable de sacrifier père, mère et enfants pour un peu plus de pouvoir.
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