Martinez Zogo : qui manipule le peuple au détriment de la vérité ?
Le peuple a soif de vérité et de justice sur l’assassinat du journaliste Martinez Zogo. Pour une fois, un peu de justice pour étancher sa soif et lui redonner confiance en les institutions étatiques. Mais chaque jour, l’on a ce sentiment insoutenable que beaucoup de choses étaient planifiées à l’avance, avant le passage à l’acte. D’où le trimbalement de parts et d’autres de l’opinion publique grâce aux contre-verités. (LIRE AUSSI : ÉDITO de Simon Ngaka sur le cas de l’animateur Martinez Zogo).
Dans l’histoire des peuples, plusieurs révolutions ont été volées, détournées. Les peuples ont fini par se faire offrir des coquilles vides à cause de leur réflection émotive. Ils sont à la manœuvre, il faut le savoir et il faut savoir s’en protéger. Si la vérité doit être connue dans cette histoire, que certains trop zélés dans les Réseaux sociaux, ou en quête de vues et de notoriété sur le dos d’un mort, doivent savoir que la justice ne se fait pas sur Facebook ou YouTube.
Désinformation tous azimuts contre Martinez Zogo
Au contraire, c’est à partir de ces réseaux que ceux qui ont intérêt à ce que la vérité ne soit pas connue injectent des contre-vérités afin de créér des multi-pistes qui finiront par perdre les esprits non-initiés à la théorie de la complexivité. On le sait depuis des lustres, que lorsqu’une situation devient complexe, lorsque les savants et complotistes, quand ceux qui ont une longueur d’avance ayant tissé des réseaux de désinformation connexes et complexes jettent un os aux charognards du buzz, positionnement et de la visibilité, on est beaucoup loin de la vérité, donc de la justice.
Curieux que l’on pointa déjà des gens moins de 24h apres une disparition et que l’on persiste ou pointa d’autres noms connus après la découverte du corps inerte. Pendant ce temps, l’enquête est beaucoup plus administrative que judiciaire, le corps déplacé et les preuves sur le corps ou le lieux où il a été trouvé non pris en compte par ces enquêteurs des Réseaux sociaux. Je me rappelle de 2018, lorsqu’on disait à certains, aux fanas, que ce déferlement de violences langagières desservait leur cause, on était l’ennemi, le suppôt du pouvoir.
En somme
La conclusion, on l’a connaît. Le PR du Cameroun est toujours Paul Biya malgré les « si… si… cette fois-ci…. ça ne passera pas…..ou ça casse ». Pas de maire, pas de député, pas de sénateur. Aucun pouvoir dans la.république. rien. Pour MZ, soyez moins dans la passion mais bien plutôt dans l’intelligence car en face, le meurtrier ne dort jamais. Laissez la justice faire son travail. (LIRE AUSSI : Mort de Martinez Zogo : Calixthe Beyala met à nu Fredolin Nké).
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