Nigériens, Maliens et Burkinabè passent de la parole aux actes militaro-stratégiques
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Nigériens, Maliens et Burkinabè passent de la parole aux actes militaro-stratégiques

L’histoire de la solidarité africaine franchit de nouveaux paliers militaro-stratégiques ce mois en Afrique de l’Ouest avec le soutien militaire des armées malienne et Burkinabè à leurs homologues de la défense du Niger. Une colonne de blindés militaires des pays voisins soutenant le coup de force du Général Tchiani a fait son entrée au #Niger sous des ovations des populations, heureuses de voir des alliés passer de la parole aux actes.




L’on se souvient qu’à l’annonce de l’intervention militaire de la CEDEAO dans le but de remettre au pouvoir Mohamed Bazoum, les gouvernements du Burkina Faso de Ibrahim Traoré et du Mali de Assimi Goïta avaient publié le 31 juillet un communiqué de presse conjoint dans lequelle ils disaient considérer toute attaque militaire contre le Niger comme « une déclaration de guerre » contre leurs 3 différents États.

Une alliance contre la répétition de l’histoire

Les deux pays alertent par ailleurs sur « les conséquences désastreuses d’une intervention militaire au Niger qui pourrait déstabiliser l’ensemble de la région comme l’a été l’intervention unilatérale de l’#OTAN en Libye qui a été à l’origine de l’expansion du terrorisme au Sahel et en Afrique de l’Ouest ». On dira jusqu’en Afrique Centrale avec l’extension de la capacité de nuisance de Boko Haram.




Une idée qu’a également depuis épousé la Guinée Conakry qui a annoncé dans un communiqué de presse signé par le Comité National du Rassemblement pour le Développement (#CNRD) dirigé par le colonel Doumbouya, qu’elle refuse « d’appliquer ces sanctions illégitimes et inhumaines contre le peuple frère et les Autorités nigériennes, et exhorte la CEDEAO à revenir à de meilleurs sentiments ». Pour manifester cette considération des crises militaro-stratégiques qui secouent le Sahel et la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (#Cédéao), le Burkina Faso et le Mali ont déployé des avions légers d’attaque A-29 Super Tucano au Niger depuis juin et des véhicules blindés en ce debut de mois d’août.

Vigilances militaro-stratégiques

L’ultimatum de la Cedeao semble chaque jour laisser la place à un gros bluff manifesté à chaque occasion par des dirigeants de la Sous-région Afrique de l’Ouest convaincus d’avoir merdé, mais soucieux de montrer leurs muscles et de démontrer une quelconque cohérence au sein de leurs conseils militaires. Seulement la solution d’une intervention militaire semble de plus en plus s’éloigner au profit d’un règlement diplomatique de cette crise.




Quoique, de part et d’autre, des informations nous parviennent parlant de tactiques de guerres déployées en arrière plan des négociations par certains dirigeants ouest-africains, en complicité avec la France et des pays de l’OTAN. Les journaux algériens parlent d’un refus de « clearance » à l’Elysée par alger. L’on parle aussi des incursions des jihadistes sous le Commandement occidental. En bref, si l’intervention militaire en elle même n’a pas encore commencé, la guerre hybride, tactique et géopolitique, elle, a deja commencé au #Sahel. (LIRE AUSSI : Lamine Zeine, Premier Ministre du Niger au Tchad : voici les raisons). #woldchampion #pumpkinspice #lionesses.


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saimondy

Directeur de la publication de Saimondy. Analyste géopolitique, Journaliste-écrivain et éditeur, artiste musicien et producteur.

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