Ce port maritime va au secours des pays de l’AES
Pour le désenclavement des pays de l’AES, le port de Lomé serait en passe de trouver un accord avec le Niger, un pays enclavé qui a eu le courage de quitter une communauté qui lui donnait pourtant accès à la mer. Il faut rappeler s’il le faut encore que les pays de l’AES ne font plus partie de la Cedeao mais que le Togo quant à lui en fait encore partie. Les pays de l’AES (Mali, Niger et Burkina Faso) ont quitté la communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) bien conscients des difficultés qui seront les leurs dans l’Import-Export des produits nécessaires à l’évolution de leurs économies et du maintien du bien-être de leurs populations communes.
Mais la nécessité de souveraineté et le besoin de ne plus rester la vache à lait de nombreux pays, dont des occidentaux et voisins, a entre autres guidé ce choix. Une délégation ministérielle en provenance du Niger (membre de l’AES) s’est rendue le 13 février dernier au Togo pour discuter avec les autorités de ce pays des modalités d’approvisionnement du Niger via le port de Lomé. Ceci parce que la vraie épine sous la plante des pieds des pays de l’AES est leur enclavement quasi totale.
Le Togo à l’épreuve du réalisme des pays de l’AES
Dans le bras de fer qui s’est imposé par la volonté du Nigéria et de la Côte d’Ivoire de remettre en scelle Bazoum, on s’est vite rendu compte dune attitude togolaise, que ce soit après le coup de force au Mali, au Burkina Faso ou au Niger, le Togo s’est montré plutôt neutre et à même montré sa volonté de négocier pour une transition pacifique, contrairement à plusieurs autres membres de la CEDEAO qui se sont montrés va-t’en-guerre.
Après la visite de la partie nigérienne, les autorités togolaises ce sont plutot montrées positives quant à une possible ouverture d’un corridor pour l’évacuation des produits venant du Niger et en même temps pour l’importation vers ce pays. Et qui parle du Niger aujourd’hui parle du Mali et du Burkina Faso. Pour le Togo ce serait plutôt une bonne occasion de booster son économie en disposant d’un partenariat économique avec un vaste territoire de plus de 3 millions de km² peuplé par plus de 40 millions d’habitants qui aspirent à créer une confédération (réunion du 15 février 2024). (LIRE AUSSI : Vladimir Poutine élu pour un 5ème mandat à la tête de la Russie).
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