Expulsion des migrants vers le Rwanda : Keir Starmer dit Stop

Le projet d’expulsion des migrants vers le Rwanda vient peut-être de connaître sa mort subite avec l’arrivée de Keir Starmer comme nouveau premier ministre du Royaume-Uni après les législatives 2024. Keir Starmer annonce ne pas être prêt à continuer ou à mettre en pratique le projet de Rishi Sunak son prédécesseur parce qu’il le juge « dépensier ». En vérité, beaucoup de voix se sont élevées pour condamner cette expulsion des migrants vers le Rwanda comme un marchandage sur les humains, et la violation des droits des migrants.

Une mesure déjà jugée très insécuritaire pour le Rwanda et pour toute l’Afrique si d’autres États étaient attirés par l’appât du gain. Plus de 370 millions de Livres Sterling, soit plus de 400 euros ou plus de 287 milliards de FCFA à verser en 4 ans au Rwanda pour son acceptation de recueillir la « misère » et la « pègre » du Royaume-Uni. Sur la géopolitique du moment, il est à noter qu’un pareil projet politique tissé depuis des années par un pays occidental ne peut être mis de côté comme ils aimeraient faire croire aux Africains.

Expulsion des migrants vers le Rwanda et l’action du nouveau PM

Le but du nouveau premier ministre est de calmer les voix contestataires en attendant un moment propice pour renvoyer les indésirables ici ou ailleurs. Il faut rappeler l’histoire dans ce sens. Ce n’est pas la première dans lhistoire que ce pays procède ainsi pour « nettoyer » sa cité. L’Australie a été peuplée par des prisonniers les plus violents et homosexuels qui n’avaient pas doit de séjour dans le royaume-uni. (LIRE AUSSI : La Confédération de l’Alliance des États du Sahel naît à Niamey).