Levée de l’embargo sur les armes en Centrafrique : les non-dits
Levée de l’embargo sur les armes en Centrafrique, après plus de 11 ans malgré que ce pays soit attaqué de toutes parts par des rebelles financés et très bien armés par des prédateurs. Comme le souligne la Russie pour justifier son vote en faveur de la levée, « Ce n’est un secret pour personne » que la situation en RCA s’est améliorée de manière significative depuis 2013, a-t-elle fait valoir, rejointe par la Chine. (LIRE AUSSI : Présidentielle 2025 : après le Ministre de l’AT Atanga Nji, le Préfet du Mfoundi Emmanuel Mariel Djikdent menace).
« En adoptant à l’unanimité de ses membres la résolution 2745 (2024), le Conseil de sécurité a décidé, ce matin, de lever l’embargo sur les armes imposé à la République centrafricaine (RCA) par la résolution 2127 (2013), ensuite modifié et reconduit par la résolution 2693 (2023). », peut-on lire sur le site de l’ONU. Pour Mme Sylvie Valérie Baipo Temon, cette victoire fait de la diplomatie centrafricaine un modèle de persévérance et de détermination dans la quête d’un monde plus juste et d’un avenir plus pacifique.
Le poids de la France dans la levée de l’embargo sur les armes en Centrafrique
Pour beaucoup d’Africains, il faut lier cette levée de l’embargo sur les armes en Centrafrique à la récente visite du président centrafricain Archange Touadera à Paris et un semblant de normalisation de leurs relations bilatérales. Paris est meme allé jusqu’à accordé un prêt de plus de 7 milliards d’euros à Bangui. La France selon plusieurs sources concordantes était le principal État à refuser cette levée de l’embargo sur les armes dans ce pays. Porte- plume de cet État auprès de l’ONU, elle ne s’était pas remise de sa cuisante défaite face à la Russie, ce qui a précipité la sortie de son armée en terre centrafricaine.
Accusée plusieurs fois à financer les rebelles qui mettent en mal l’autorité de l’État, le pays de Macron a toujours nié financer ces groupes chez qui l’on retrouve et les armes et les engins fabriqués en France ou qui soient passés par ses alliés. « Par cette résolution, le Conseil décide également que, jusqu’au 31 juillet 2025, tous les États Membres prendront les mesures nécessaires pour empêcher la fourniture, la vente ou le transfert, directs ou indirects, à partir de leur territoire ou par leurs ressortissants, ou au moyen de navires battant leur pavillon ou d’aéronefs immatriculés chez eux, d’armements et de matériels connexes de tous types à des groupes armés et aux personnes qui leur sont associées qui opèrent dans le pays. » Site des nations Unis.
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