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Burkina Faso : « La patrie ou la mort nous vaincrons » : nouvelle devise du pays

Au Burkina Faso « La Patrie ou la mort, Nous vaincrons », pourrait devenir dans les jours à venir la nouvelle devise du pays des Hommes intègres. Selon le rapport du conseil des ministres, le gouvernement veut modifier l’alinéa 4 de l’article 34 de la constitution du 1991 pour consacrer dorénavant « La Patrie ou la Mort, nous vaincrons » comme devise du Burkina Faso à la place « Unité, Progrès et Justice ». « Selon le ministre de la Justice, Rodrigue Bayala. »Le projet de loi constitutionnelle vise à modifier cette disposition et consacrer dorénavant +La Patrie ou la Mort, nous vaincrons+, comme devise du Burkina Faso ».




Depuis l’arrivée au pouvoir du Capitaine Ibrahim Touré, ce pays du Sahel semble revenir assez rapidement à l’idéal sankariste dont aspirent tout le peuple, qui en demande chaque jour à cor et cri et pour se sauver à plus de 4 décennies de honteuse collaboration avec les impérialistes. Pour le gouvernement, c’est une démarche qui vise à rallumer la flamme patriotique dans le pays et l’engagement citoyen comme du temps de Thomas Isidore Sankara, le père de la Révolution d’août 1983.

La Patrie ou la mort nous vaincrons pour honorer Sankara

Rien nest nouveau sous le soleil. Le pays revient juste à son ancienne devise de 1984, une expression qui a été de tout temps le leitmotiv de Thomas Sankara, l’ancien président de la République burkinabè assassiné le 15 octobre 1987 à Ouagadougou par un commando à la solde de la République Française sous François Mitterrand, simplement pour ses idéaux panafricaines.




« Malgré le changement de devise intervenu en 1997, l’on note que « La Patrie ou la mort nous vaincrons » reste et demeure dans la conscience populaire (comme) tout un symbole quand il s’agit d’affirmer le sentiment patriotique et l’acceptation du sacrifice suprême pour la Nation. L’usage au quotidien de cette devise aussi bien dans les discours officiels que dans la vie courante des Burkinabè n’est plus à démontrer », a souligné le compte rendu du Conseil des ministres. (LIRE AUSSI : Mali, Burkina Faso, Niger signent un accord de défense commune).


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saimondy

Directeur de la publication de Saimondy. Analyste géopolitique, Journaliste-écrivain et éditeur, artiste musicien et producteur.

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