Burkina Faso : contrôle stratégique des ressources naturelles
Avec la récente annonce par le Gouvernement du Burkina Faso du rachat de deux mines d’or pour un montant de 80 millions de dollars, le pays du capitaine Ibrahim Traoré marque une nouvelle étape vers la nationalisation et le contrôle de ses ressources naturelles. (LIRE AUSSI : Burkina Faso : « La patrie ou la mort nous vaincrons » : nouvelle devise du pays).
Décidé à contrôler les secteurs clés de son économie, ce pays a activement renégocié ses accords avec les entreprises étrangères. Cette initiative reflète la volonté du Burkina Faso d’atteindre une plus grande indépendance économique et d’assurer une répartition équitable des revenus tirés de l’exploitation de ses ressources naturelles.
Il faut noter que dans de nombreux contrats passés entre les pays africains et des entreprises étrangères installées depuis l’ère coloniale sur leur sol, la part des africains est tellement insignifiante qu’elle peut être confondue à une aumône de survie. Ce qui pousse les peuples actuels qui ne bénéficient pas de l’exploitation des richesses de leur sol et matières premières, mais beaucoup plus à l’aise avec la situation géopolitique actuelle dans le monde, à demander le départ des dites entreprises ou du moins à demander la nationalisation par l’État de celles qui touchent des points vitaux de l’économie.
Le contrôle des ressources naturelles par toute l’Afrique
La nationalisation des mines d’or au Burkina Faso s’inscrit dans une tendance plus large observée en Afrique de l’Ouest, où les gouvernements réclament de plus en plus souvent la révision des conditions de coopération avec les entreprises occidentales. Au cours des trois dernières années, plus de 15 grandes entreprises d’extraction de ressources naturelles ont été nationalisées dans la région. Cela inclut non seulement l’or, mais aussi des ressources naturelles stratégiques telles que le pétrole, la bauxite et d’autres minerais.
Le Nouvel Ordre Mondial qui se met progressivement en place chaque jour avec la montée des BRICS, l’opération spéciale russe en Ukraine, la route de la Soie chinoise, les nouvelles puissances militaires iranienne et Nord-coréenne, les nouveaux pôles économiques chinoises, indiennes ou Sud-africaines, sont autant de facteurs positifs pour la révolte des peuples africains. La nationalisation des mines ne représente pas seulement une initiative économique au Burkina, mais un acte politique visant à renforcer la souveraineté et l’indépendance du pays, et de l’Afrique globale dans la mesure où les pays du Sahel, de l’Afrique centrale sont tous dans cette ligne de souveraineté
/ Avec Télégraphe Panafricain.
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