Israël frappe le Liban dans une offensive baptisée « Opération Flèche du Nord ». Tsahal revendique 1100 frappes en 48 heures pour 1600 cibles. Le spectre de la guerre civile de 2006 réapparaît chez les peuples des cèdres. La région va droit vers une guerre régionale, généralisée une fois qu’il est clair que les objectifs des frappes israéliennes se sont portés à présent contre le Hezbollah hors de la Bande de Gaza.
La ligne rouge n’est-elle pas encore franchie par Tsahal avec plus de 550 morts dont plus de 50 enfants en 48 heures ? C’est la question que plusieurs dirigeants doivent se poser de par le monde. La France demande une réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU dont l’Assemblée générale commence ce jour.
Israël frappe le Liban et ouvre la voie au chaos
Après les mors aux attaques par bippeurs, nous voyons une recrudescence de la violence côté israélien. Pour le Premier ministre de l’État hébreux, il serait grand temps d’enterrer complètement ce groupe qui défend la bande de Gaza et les palestiniens. Ceci nous rappelle la guerre des 30 jours et 30 nuits du temps du président israélien Ehud Olmert, qui pensait à tort éradiquer cette organisation par des frappes et des dégâts avant de se rendre compte qu’une guerre ne se gagne pas seulement par des dégâts et des bombardements plutôt visibles par le monde.
Pour le Président iranien Massoud Pezeshkian nouvellement élu, l’Iran « ne laissera pas seul le Liban face à Israël » alors que pour Borell de l’Union européenne la situation est « inquiétante [..] on est au bord d’une guerre totale ». Et pour les États-Unis ? Peu importe ce que disent les autorités de ce pays, on sait aujourd’hui que Israël a frappé avec l’accord américain. Ainsi toutes les promesses de travailler pour une désescalade de la violence dans ce conflit peut être compris comme un moyen d’endormir le camp adverse dans le but de laisser les plans de Tsahal se réaliser au mieux.