LUCAS AYABA CHO arrêté en Norvège : il est accusé de crimes contre l’humanité au Cameroun

Le séparatiste camerounais Lucas Ayaba Cho, natif du Nord-Ouest, aujourd’hui âgé de 53 ans, aurait été arrêté le 24 septembre à Oslo pour « incitation à des crimes contre l’humanité au Cameroun ». Il vit depuis de années en Norvège. Il est considéré ce jour comme l’un des principaux instigateurs des revendications autonomistes armées dans les régions anglophones du pays depuis 2016.

L’Unité chargée d’enquêter sur les crimes de guerre et crimes contre l’humanité, la police criminelle (Kripos) a quant à elle seulement indiqué avoir arrêté, le 24 septembre, « un homme d’une cinquantaine d’années ». Mais sans dévoiler le nom.

Dans son communiqué, « Kripos estime que le suspect a un rôle central dans un conflit armé en cours au Cameroun ». Seulement, la radio publique camerounaise CRTV affirme que « La police norvégienne a arrêté le leader séparatiste Lucas Cho Ayaba. Il est mis en cause pour des atrocités commises dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest ».

Lucas Ayaba Cho comme Ayuk TABE

Lucas Ayaba Cho est aussi connu pour son activisme radical depuis l’université. Il est radical sur la question de la division du Cameroun en deux États séparés et autonomes. Puis on a eu les groupes armés séparatistes comme l’Ambazonia Defense Forces (ADF) dont Lucas Cho Ayaba a été l’un des chefs commandant régulièrement les tueries du personnel de l’armée camerounaise, des enlèvements de civils, y compris des fonctionnaires.

Aux dernières nouvelles depuis son arrestation, ses avocats font tout pour qu’il ne soit pas extradé au Cameroun où il devrait répondre devant un tribunal (militaire) de tous les crimes commandés par lui ou qui sont à son actif. Il est à ce jour la seconde personnalité clé des troubles dans le Noso à être derrière les barreaux, après Sisiku Ayuk Tabé arrêté en 2017 au Nigeria. Seulement tout porte à croire que Lucas Ayaba Cho subira le même sort que son compère. Les Autorités judiciaires du Cameroun sont résolus à le ramener à la terre natale pour qu’il réponde des faits qui lui sont reprochés.