Édito de Simon Ngaka : Kenya vs Cameroun : des passions à l’analyse froide du match
Kenya vs Cameroun, parlons-en sans passion. Sans ce but d’Enow, sur balle arrêtée, je dis bien sur balle arrêtée, ce match aurait été le plus moche des Lions indomptables des 3 derniers mois.
Ils faut analyser ce match de manière froide. Les joueurs camerounais étaient pour la plupart fatigués, émoussés avant la 2nde mi-temps. Nous avons vu certains avec les deux mains sur les genoux une fois la balle éloignée de leur couloir. Celui qui est toujours lourd l’a été une fois de plus dans la défense centrale.
3 points est ce qui était recherché en ces temps-ci. Peu importe la manière. Mais l’on ne peut juger la performance d’une équipe en prenant pour module un but sur balle arrêtée (Coup franc, penalty). Tous les analystes vous diront que c’est réducteur là où l’on veut parler de la circulation du ballon, de la fluidité dans les passes, du fond de jeu, d’un esprit de vainqueur… surtout celui de conquérant manifeste. Bien de choses que l’on a pas senti ou ressenti comme lors du match aller contre cette même équipe à Mfandena.
Kenya vs Cameroun à moins un
Tenez, en première mi-temps, la possession de la balle était kényane. Cela, très peu le relèvent parce que englués dans la guéguerre partisane. On a même vu un jeu décousu et insipide côté Lions indomptables qui heureusement, ont su masquer les insuffisances par ce magnifique but salvateur et qualificatif de Enow, ravissant la vedette à tous sur le terrain.
On le voit bien, si certains manquent aujourd’hui à cette équipe, elle aura du mal à performer. suivant ce raisonnement, l’équipe du Cameroun n’est pas encore celle avec un banc de touche niveau CAN, loin même de celui du niveau d’une coupe du monde. D’ailleurs les adversaires des Lions le long des éliminatoires de la CAN 2025 ne sont pas des foudres de guerres en sparring partners. Il n’y a qu’à jeter un coup d’œil dans leur classement FIFA.
Qu’en serait-il si nous nous retrouvons sans de vrais ajustement dans cette équipe dans une même poule que le Maroc, l’Égypte, la Côte d’Ivoire, voire le Sénégal ? Cajoler les Lions au sens du poil pour tirer ou justifier un tel n’aide personne. Les analystes sportifs doivent plutôt déjà commencer à tirer la sonnette d’alarme par des analyste moins passionnées car les défis sont devant nous.
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