BRICS 2024 : Algérie, Nigéria et Ouganda et 10 autres États deviennent « partenaires »
Le sommet des BRICS 2024 (XVIè) s’est tenu à Kazan en Russie du 22 au 24 octobre 2024. À l’issu de ce regroupement, le bloc des BRICS s’est encore agrandi comme ce fut le cas en 2023. Cette fois, ce sont trois pays africains avec 10 autres des autres qui deviennent partenaires du bloc. Algérie, Nigéria et Ouganda franchissent le pas pour l’avenir du Sud global.
Être partenaire, c’est comme l’avant dernière étape pour devenir membre à part entière. On n’est pas membre mais l’on bénéficie d’une collaboration beaucoup plus large avec les membres de cette institution. Avec cette nouvelle étape, il est clair que le poids économique des BRICS+ va grandissant. Si le bloc du Sud global après ce BRICS 2024 semble déjà être stratégiquement en pôle militaire au monde (certes le bloc est essentiellement économique pour l’instant), il tend de plus en plus à être le 1er bloc financier d’ici deux décennies.
RAPPEL après le sommet BRICS 2024
Avec les 5 nouveaux États, soit 10 au total en 2023, les BRICS comptent désormais 45,5 % de la population mondiale, 43,34 % de la production globale de pétrole, 35,85 % du PIB mondial (en parité de pouvoir d’achat) et presque 25 % du total des exportations de biens. La prochaine mise à jour en ferait sûrement le 1er bloc démographique, économique par le #PIB.
Pour de nombreux États africains, les BRICS sont aujourd’hui la seule alternative possible pour se sortir de la prédation du monde occidental, de l’influence négative qui tient le monde entier sous son joug. Parce que le système financier international est encore sous la main des États-Unis, seul un renversement, voire un remplacement définitif de l’ordre mondial actuel peut sauver l’humanité.
Cette conviction est plus forte avec la crise en Europe de l’est entre la Russie et l’Ukraine, la Russie et l’OTAN, Israël colonisant la Palestine avec l’appui des États-Unis et l’union européenne, Israël bombardent le Liban et s’attaquant à l’Iran plus forte qu’elle. Sans oublier les États-Unis appuyant les réels partout dans le monde. Et les injustices de la CPI.
En économie, l’imposition du dollar comme monnaie des échanges et le quasi monopole de l’Occident dans le système des échanges dans le monde pousse les autres parties du monde à se regrouper, à unir leur économies, leurs productions et leurs forces pour contre les hégémonies occidentales
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