CAMEROUN et RUSSIE : partenariat stratégique renforcé et vision commune d’un monde multipolaire

Relations densifiées entre le Cameroun et la Russie à Sotchi par des partenariats polyformes et la commune vision de la multipolarité du monde. C’est ce qui ressort cette fois encore de la visite du ministre camerounais des Affaires étrangères en Fédération de Russie. Lejeune Mbella Mbella y a été reçu par son homologue Sergueï Lavrov, en marge de la première conférence ministérielle du Forum de partenariat Russie-Afrique qui a eu lieu dans la ville de #Sotchi, dans le sud de la Russie,  le  9 et 10 novembre 2024.

L’image de la Russie est très positive en Afrique et particulièrement au Cameroun. En 2023 lors du Sommet Russie Afrique de Saint-Pétersbourg, après celui de Sotchi en 2019, le Président camerounais Paul Biya a clairement posé l’intention de son pays à coopérer plus étroitement avec celui de Vladimir #Poutine, malgré des pressions occidentales incessantes. Le voyage du Président Paul Biya avait même été l’un des moments forts de ce sommet, d’autant plus qu’en plus de 40 ans de règne le patron d’Etoudi ne comptait aucune visite officielle dans ce pays.

Cameroun et Russie ou du gagnant-gagnant

Pourtant, la Russie est un partenaire stratégique et historique du Cameroun avec plus de 50 années de relations communes. Dans son allocution d’ouverture, le ministre des Affaires étrangères de la Fédération de Russie, Sergueï Lavrov, à tenu à réaffirmer devant celui des Relations Extérieures de la République du Cameroun, Lejeune Mbella Mbella, que son pays et lui « Nous sommes disposés à développer nos contacts dans tous les domaines, y compris les projets bilatéraux dans les domaines commercial, économique, social, éducatif et en ce qui concerne nos consultations. Elles ont un caractère régulier à l’agenda africain et sur les questions mondiales discutées à l’ONU. »

On peut s’avancer à dire, en tenant compte de ce qui a été développé plus haut, que les deux États entrent à présent dans une nouvelle ère de leur coopération stratégique. Les rencontres entre ministres des affaires étrangères seraient un premier pas vers une nouvelle rencontre en présentiel des deux chefs d’État ayant sans conteste beaucoup de points communs dans la gouvernance du monde.