Tchad : fin des accords de défense avec la France (Officiels)
Le chef de l’État tchadien, Mahamat Idriss Deby, met fin aux accords de défense entre son pays le Tchad et la France, ancienne puissance coloniale et un État fondammentalement impérialiste. Interrogeons nous sur le timing et l’opportunité de cette annonce.
« Le Gouvernement de la République du Tchad informe l’opinion nationale et internationale de sa décision de mettre fin à l’accord de coopération en matière de défense signé avec la République française », a déclaré Abderaman Koulamallah dans un communiqué publié sur la page Facebook officielle du ministère. Et de continuer : « Après 66 ans d’indépendance, le Tchad souhaite affirmer sa souveraineté pleine et entière » Communiqué officiel. L’annonce a été faite pendant la visite de 24 heures du ministre français des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot dans le pays.
Le Communiqué du 28 novembre
Des faits à considérer laissent cependant beaucoup de questions sans réponse. Les interrogations sur le timing de cette annonce, pourquoi maintenant et pourquoi quelques heures seulement après la visite du cet officiel français. D’autant plus que Ndjamena assure que les modalités prévues pour la résiliation de l’accord, y compris le délai de préavis, seront respectées. « Le Gouvernement tient à souligner que cette décision ne remet en aucun cas en question les relations historiques et les liens d’amitié entre les deux nations », dit le communiqué du 28 novembre. d’ailleurs le Gouvernement du Tchad espère « une transition harmonieuse » et reste « ouvert à un dialogue constructif pour explorer de nouvelles formes de partenariat ».
Diplomatie et accords de défense avec la France
Par cette communication officielle du 28 novembre,, le Tchad annonce la rupture pure et simple des accords de défense militaire avec la France. Ce pays d’Europe a essaimé des bases militaires sur des États du Continent africain, obéissant ainsi à sa logique impérialiste et hégémonique. Le Tchad vient par cet acte politique, de franchir un nouveau pallier important pour la reconquête réelle de sa souveraineté.
Avec un bémol : Que cette décision ne soit pas faite en accord avec la France, poir un autrz tour de passe-passe, pour aveugler les tchadiens afin de détourner et empêcher l’élan souverainiste de prendre dans ce pays. Depuis quelques temps la présence des armées étrangères et la présence des bases militaires sur le sol d’Afrique révoltent les Africains.
Cette coopération de défense militaire que ne veulent plus le Tchad, et avant lui le Mali, le Burkina Faso, le Niger, a longtemps servi de moyen de pression de proximité, de contrôle de fait des armées et des hauts responsables des États du continent. Derrière la prétendue raison de sécurisation des pays où cet accord est passé et est maintenu, en vigueur depuis la veille des indépendances (révisé en 2019 pour le cas du Tchad), se cache la volonté de continuer à asservir les pays du continent noir signataires, et par conséquent celle de leur éternelle et perpétuelle exploitation tant sur le plan économique, financier, culturel qu’humain.
Les leçons du passé basé sur la trahison
La sincérité de cet annonce reste à vérifier puisqu’elle intervient quelques heures seulement après une visite du ministre français des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot dans le pays. Ils ont parlé de quoi
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