Le Sénégal ne veut plus de base militaire (francaise) sur son territoire
Retrait de base militaire du Sénégal, le contexte politique national semble bien propice pour des décisions osées allant en droite ligne des promesses de campagne de Diomaye Faye et Ousmane Sonko de la présidentielle qui leur a donné l’aval et la bénédiction du peuple. Le pouvoir en place vient de rafler la majorité des sièges à l’assemblée nationale, la flexibilité qui manquait encore au nouvel exécutif pour mettre en branle ces politiques de souveraineté exposées au peuple est effective. (LIRE LA DÉNONCIATION DES ACCORDS DE DÉFENSE PAR LE TCHAD)
On peut donc implémenter les éléments politiques et géopolitiques du Sénégal de demain, selon la vision du Pastef, le parti politique en place. Encore que, avec la multipolarisation du monde et la fin très imminente de l’hégémonie occidentale, les éléments géopolitiques et naturels de puissance sont alignés pour une nouvelle orientation de la politique de défense des États africains.
Un contexte favorable
Les BRICS, le conflit Russo-ukrainien, russo-otanien, israëlo-palestinien, la montée au pouvoir des nationalistes en Europe et le retour de Donald Trump à la Maoson blanche, sont autant de raison de saisir le sens et les clés de la souveraineté des États opprimés dans le monde.
Première grande décision de Diomaye Faye, la dénonciation de la présence des.bases militaires française dans son pays et le positionnement contre cette volonté de Paris d’enfermer le Sénégal dans une sorte de monocoopération coloniale à sens unique.
Dans un entretien donné à l’AFP, le président du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a, sans aller jusqu’à parler de rupture, évoqué une « mise à jour prochaine de la doctrine de la coopération militaire », laquelle impliquerait qu’il « n’y ait plus de bases militaires de quelque pays que ce soit au Sénégal ». En clair, tous les militaires français stationnés dans son pays sont priés de plier bagage.
Questions pour un retrait de base militaire
« Pourquoi faut-il choisir les uns ou les autres et pas les uns et les autres ? […] Aujourd’hui, nous voulons travailler avec tous ceux qui peuvent investir et contribuer à créer de la richesse au Sénégal. Ce qui nous importe, c’est qu’ils respectent notre souveraineté et nos normes sociales », a par ailleurs justifié Bassirou Diomaye Faye.
« Nous avons une coopération avec les États Unis, la Chine ou encore la Turquie sans que ces pays n’aient de base sur notre sol. Nos relations restent néanmoins au beau fixe. Est-ce que la France est capable de faire cela ? », a clairement argumenté le président sénégalais.
Pendant ce temps, les medias français tentent de mettre en débat une probable incapacité de l’armée sénégalaise à faire face en toute responsabilité et souveraineté aux attaques des groupes armées ennémis. Du réchauffé tout simplement car la question se posais déjà lorsque le Centrafrique, le Mali, Burkina Faso et Niger ont demandé à la France de fermer ses bases militaires et de quitter leurs territoires.
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