Dollar américain : Trump piégé face aux Russes, Chinois et BRICS

Donald Trump, le futur locataire de la maison blanche menace de représailles le camp regroupant les pays qui ne veulent plus du Dollar américain comme étalon monétaire dans le monde. Depuis quelques années, et pratiquement depuis deux ans, soit dès l’établissement des sanctions abusives contre la Russie après le lancement de son opération spéciale en Ukraine, au fil des regroupements, les BRICS signent la fin des échanges économiques réalisés sous la coupe de la monnaie des États-Unis. (LIRE AUSSI : Gabon : la transition installe les germes d’une crise géopolitique).

Le Président élu, mais pas encore en fonction de la seconde plus grande économie du monde après la Chine ne veut pas d’un monde où aura cessé de régner la monnaie de son pays, malgré toute l’injustice qui s’y dégage. Par la force dissuasive armée, et beaucoup de pratiques contre-nature dans les échanges économiques entreÉtats, les dirigeants successifs des États-Unis ont réussi pendant près d’une centaine d’année à imposer cette monnaie comme le référentiel dans les échanges internationaux.

Halo sur le dollar américain

Cette pratique a pour conséquences le vol des efforts physiques, du génie intellectuel et de la production des pays plus pauvres, mais presque de tous les autres pays du monde par le processus d’achat des productions contre du simple papier aux motifs photocopieés sans retenue aucune. Au commencement était pourtant l’étalon OR. Elle réglait les marchés, les échanges entre les parties, elle stabilisait les marchés adossés sur la stabilité de l’or. Seulement, les Américains ont vite compris que si le système perdurait ainsi, les pays africains seraient les plus riches et dans une moindre mesure, la Chine, l’Inde, la Russie, le Brésil mais non pas les pays occidentaux qui ne peuvent en être plus producteur que le seul pays Ghana, ou les États du Sahel.

Panique donc dans le camp américain qui réalise en réveil musculaire que les autres pays, non seulement ont compris le manège mais se mettent ensemble pour se sortir de l’arnaque masqué sous de fallacieux raisons économiques. Le dollar reste l’instrument privilégié de l’hégémonie américaine sur les autres économies du monde. Du plan Marshall à la crise ukrainienne nourrit aux dollars, en passant par des pétro-dollars de ses alliés asiatiques et du golfe, les États-Unis n’ont procédé que de la même manière : faire tourner la planche à billets, la photocopie de leur monnaie, pour distribuer du papier-monnaie afin de se donner une image hollywoodienne et texane auprès de ses alliés et de ses ennemis. Mais le temps est l’autre nom de dieu.

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