CEMAC : Un sommet à Yaoundé pour sauver l’économie française
Sommet à Yaoundé de la Cemac du 16 decembre, le président Archange Touadera accuse une manigance extérieure créatrice du déficit deficit budgétaire de l’institution. (LIRE AUSSI : Retrait de l’armée française du Tchad : des questionnements géopolitiques s’imposent).
Le soldat France est en difficulté et il faut sauver le soldat France par un sommet de la CEMAC à yaoundé. Alors Emmanuel Macron, voyant les avoir des pays africains diminuer dans les réserves logées dans son pays, fit pression sur les pays utilisant la monnaie coloniale française, le Franc CFA, dans le but de recevoir d’eux encore plus de capacité de réserve monétaire. Il en a besoin pour offrir une vie meilleure aux malheureux français.
Le temps où les Africains déposaient 50%, voire 100% de leurs réserves monétaires dans le trésor de l’ancienne puissance coloniale est bien loin. Un pays tel que le Cameroun, aurait cessé depuis les années 2000 de tout mettre dans ce panier, amincissant.ainsi la cagnotte gérée par la France pour son propre intérêt. Et que dire de la difficulté dans laquelle le régime de Macron se retrouve avec la perte de la manne coloniale des pays de l’AES. Elle ne peut plus ponctionner dans le sol, sous sol et dans les finances du Faso, Mali et du Niger. En somme, la France est affaiblie, dangereuse, mais n’a plus de moyen pour financer son social.
Avec elle, des complices en action. Les institutions de Breton woods. le fond Monétaire International (FMI), la Banque Mondiale qui sont le bélier au service de la France dans la zone Cemac. S’il est vrai que la discipline financière, l’amélioration du climat des affaires et l’intégration sous regionale sont 3 principaux freins à l’épanouissement des économies de cette sous région africaine, telles que relevé pas le Président Paul Biya lors de son allocution d’ouverture, il n’en demeure pas moins que l’endettement étant la raison principale de la convocation de ce sommet ne pourrait expliquer l’avènement d’une crise économique et surtout pas la présence d’un représentant du ministère des finances de la France dans la salle.
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