Intelligence Artificielle (IA) : nouvelle révolution pour le monde

L’intelligence artificielle est bel et bien là. Le Cameroun et l’Afrique saisissent-ils le sens dans lequel les Autres sont en train de mener le monde avec la captation massive des données, partout dans le monde, de leur exploitation et de leur utilisation par des robots de plus en plus intelligents, efficaces et autonomes ? (LIRE AUSSI : Le Passeport AES officiellement en circulation ce 29 janvier).

Sécurité nationale, protection des données de ses citoyens, protection des flux financiers, participation efficiente dans la santé avec établissement de nouveaux canons dans la mise en place de plateaux technique, la défense militaire, les propositions dans le bâtiment, les arts, les achats en ligne, les cartes bancaires, les transports, les règlements avec le Fisc, le choix des couleurs et le rappel mémoire dans nos applications, la VAR dans le foot, l’automatisation dans les usines, etc. Si ce n’est du hard power, ce sera du soft power.

modèle d’intelligence artificielle

La mise en place de son propre Modèle d’intelligence artificielle, générative ou non, est primordial pour contre-carrer le narratif et l’imposition d’idées par le progrès de l’autre. Les autres ont Chat GPT rendu accessible au public par les Américains en 2022  et le DeepSeek AI chinois par exemple. Nous sommes peut-être devant une révolution proche de l’électricité ou l’imprimerie. Bref, une nouvelle ère de progrès est là. Les Américains, Chinois et Indiens sont des géants dans cette aventure. Les Européens arrivent avec Mistral AI. Que fait l’Afrique, le Cameroun ?

La course à l’intelligence artificielle est ouverte depuis 2011 et l’Afrique n’est vraiment pas en reste. Beaucoup de finances circulent en Afrique pour récolter des données, part très indispensable pour faire une prédictive pour la machine. Le sens de l’histoire serait de maîtriser les propriétaires de ces fonds et de leur but. Au Kenya ou en Tunisie par exemple, ça bouge avec les réseaux sociaux et le paiement en ligne pour l’un et la télé medécine pour l’autre.

L’Avenir

Mais la menace immédiate serait la menace de plusieurs poste de travail, en plus du militaire avec l’autorisation cette semaine par Facebook et Google de l’utilisation de leur programme pour par exemple atteindre toutes personnes selon un profil choisi, ou un site selon également des données entrées dans leurs programmes géospatiaux. Mais aussi la démocratie et le choix de son candidat, la falsification de l’histoire personnel des adversaires et des rapports entre États, (Esclavage, Coloniasation, néo colonisation, etc.).

Les inégalités vont naître ou renaître, mais les plus dangereuses seraient peut-être celles qui toucheront ceux qui ne sauraient pas utiliser l’IA. Pour cela, exhortons-nous donc les décideurs camerounais de commencer la formation à l’IA dès le primaire, de divulguer des programmes sur l’IA afin d’éduquer sur des deepfake et l’approche de la réalité, dans la distinction entre les données synthétiques et naturelles. Mais surtout de financer massivement la recherche dans ce sens.
Saimondy