SAHEL : le drapeau de l’AES est présenté au monde

Le drapeau de l’AES, la Confédération de l’AES est né. La Confédération se dote de son drapeau après s’être dotée récemment de son passeport. Il faut dire que les choses s’accélèrent entre le Mali, Niger et Burkina Faso dans la création d’un bloc solide intégrant leurs peuples et pays dans le Sahel, depuis sa création le 16 septembre 2023, suite à la menace brandie par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) de recourir à une intervention militaire pour rétablir l’ancien président renversé du Niger, Mohamad Bazoum. Et aussi parce que Niamey, Bamako et Ouagadougou jugent cette CEDEAO ‘’instrumentalisée’’ par la France, ex-puissance coloniale avec laquelle ils ont multiplié les actes de rupture.

Les Ministres de la Confédération des États du Sahel (AES), réunis, samedi 22 février, à Bamako, sous la présidence du Premier ministre malien Abdoulaye Maiga, ont procédé au lancement officiel du drapeau de la Confédération de l’AES. À propos de la couleur verte choisie, selon Abdoulaye Diop, ministre des Affaires étrangères du Mali, « la couleur verte, souvent associée à la croissance, symbolise l’espoir et la prospérité ; la renaissance et le renouveau […] elle représente ainsi les immenses ressources naturelles de l’espace confédéral pour un avenir de prospérité partagée ».

Le drapeau de l’AES, mais plus encore

Le drapeau de l’AES existe donc à présent. Ce dimanche, la majorité des ministres de cette Confédération se réunissent pour des discussions encore plus approfondies et dynamiques. Cette rencontre majeure, première du genre, regroupe également les ministres en charge de la Défense, de la Diplomatie et du Développement. « Cette rencontre vise à poursuivre les concertations et les échanges politiques, diplomatiques et opérationnels sur les actions prioritaires prévues dans la Feuille de route de la Présidence malienne de la Confédération AES », a souligné Abdoulaye Diop.

Dans « la volonté des États membres de l’AES de mener une lutte commune et efficace contre le terrorisme au Sahel en général et dans la zone du Liptako-Gourma en particulier’’, ainsi que celle de ‘’coordonner leur action diplomatique en vue de parler d’une même voix sur la scène internationale’’. existent également pour un futur très proche des discussions sur les mesures envisagées pour matérialiser la nouvelle confédération. les présidents burkinabè, malien et nigérien ayant annoncé que leurs pays vont mutualiser leurs ressources pour la mise en œuvre des projets structurants dans divers domaines du développement tels que l’eau, l’environnement, l’agriculture, la sécurité alimentaire, l’énergie, les mines et l’économie