Célestin Djamen : un bashing insensé de l’homme politique
Celestin Djamen : à bien réfléchir. Lorsque je vois et entend tout ce qui se dit autour de l’annonce de Célestin Djamen de se porter candidat à l’élection présidentielle du mois d’octobre 2025 au Cameroun, je comprends les contradictions internes qui nourrissent notre quotidien, non seulement du point politique mais également intellectuel.
Que certains se demandent s’il a des moyens fînanciers, des capacités humaines et l’étoffe presidentialisable est compréhensible mais de le dire avec un ton méprisant et à vouloir l’humilier relève du pire mépris des dieux, des droits et de la vision des pères fondateurs de notre nation.
En tout temps, les dieux pour leur gloire confondent les sages par des choix apparemment insensés. Et des puissants par l’outillage du plus faible. Ne dit-on pas que le pouvoir vient de Dieu ? Si cela est, la transformation suit après la grâce.
Des incongruités contre la position de Célestin Djamen
Dans une autre mesure de l’analyse de cette incongruité, l’on ne peut poser certaines questions alors que le jeu politique est justement que tout citoyen qui rempli les conditions puisse se présenter s’il se sent porteur d’un programme ou d’une vision sociétale. À lui de convaincre le peuple. Le comédien Zelensky, le jeune Macron, le « fou » Trump, ou les collecteurs d’impôts du Sénégal y sont parvenus alors que le monde ne les voyait pas d’étoffe du président. À lui de marquer le coup. Si on ne devient pas président, on peut augmenter son importance politique comme l’a fait Jean de Dieu Momo via la présidentielle d’octobre 2018.
Si l’enjeu de ce bashing n’est pas ailleurs au vue de sa trajectoire politique de depuis quelques années déjà, il serait justement fort difficile de suivre les uns et les autres dans ce refus clair de certains à proteger les droits d’un citoyen.
En savoir plus sur Saimondy
Subscribe to get the latest posts sent to your email.