Allemagne appelle immigrés à son chevet

Allemagne appelle immigrés à son chevet.  L’assemblée nationale allemande vote un projet de loi qui ouvre les frontières aux migrants qualifiés dès 2019. Ceci après 20 ans de débats. Autrement, 30% d’entreprises et d’industries allemandes fermeraient à nouveau à l’horizon 2020. Selon l’ONU, le pays compte déjà 14,9% de personnes nées à l’étranger, mais ses citoyens refusent toujours de le considérer comme une terre d’immigration.




Selon des experts de l’Université de Constance et de l’Agence fédérale pour l’emploi, le pays d’Angela Merkel est vieillissant. Par conséquent, pour soutenir sa croissance, il a besoin annuellement en moyenne jusqu’en 2050 de 400.000 travailleurs. Qui sont originaires de pays extérieur hors  UE. Quelque 338.200 emplois étaient non pourvus en septembre en Allemagne dans les seuls secteurs de l’informatique, des mathématiques et des technologies de l’information, selon le quotidien Handelsblatt. L’Afrique y gagne quoi ? Presque rien. La majorité de ses fers de lance partis apprendre à lier le bois au bois en occident ne retourne jamais l’aider à se développer. Le peu qui revient, retourne avec l’esprit ailleurs que chez eux. Peu importe les offres, ils ont cessé de voir et d’analyser leurs Etats avec des normes africaines. Ils ont oublié qui doit tirer le continent vers le haut.

La puissance du nombre contre l’Allemagne

« Presque », nous avons pourtant dit. Ce souci allemand devrait faire réfléchir les Africains sur la puissance du nombre. Bientôt les Africains seront 1,5 milliard d’individus avec plus de 800 millions d’actifs. Avec plus de 600 millions d’actifs qualifiés. Toute l’Union européenne fait moins de 450 millions d’individus. Nous devons être nombreux pour dominer. Nous devons privilégier les métiers de développement, et la technologie de pointe pour contrôler.




Nous devons orienter l’éducation vers la problématique des humains sur terre. Mais surtout à l’étude des faiblesses des autres continents. Une priorité. Il faut avoir une politique de formation du challenge. Il faut cesser de ne montrer que le beau et le meilleur des autres. Il faut aussi présenter leurs faiblesses, leurs manquements, leurs besoins de survie. Les Africains doivent déconstruire dans la tête d’autres Africains le mythe du blanc. De même que celui de sa supra réussite. Car l’histoire n’est pas terminée.

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