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Annie Anzouer contre la répartition des droits d’auteur de juin 2021 : ce qu’en pensent Sissy Dipoko, Dj Bilick et d’autres responsables à la Sonacam

Annie Anzouer

Annie Anzouer

La vidéo de Annie Anzouer, l’une des plus belles voix féminines de la musique camerounaise, dans laquelle l’artiste exhibe 45 000 FCFA reçus comme part de 86% de 112 millions accordés aux répartitions des droits d’auteur de juin 2021, n’en finit plus de faire jaser plus d’un dans la toile. Devenue virale en quelques heures, l’ironie employée par l’icône africaine a plutôt poussé les uns et les autres à se demander comment un auteur de cette envergure a pu recevoir la modique somme de 45 000 FCFA.




L’on s’en souvient encore lors des campagnes pour l’élection du PCA de l’Organisme de Gestion Collective de la catégorie B des arts camerounais que l’actuel PCA de la Sonacam, Monsieur Ateh Bazore, promettait des réparations dont la moindre somme serait au-dessus de 100 000 FCFA. Seulement entre temps, la réalité sur le terrain serait venue ternir cette belle promesse. Mais la réalisation de ce but reste possible si l’on sait que beaucoup a déjà été fait en quelques 6 mois seulement depuis la prise de fonction de l’actuel PCA, dont l’équipe a choisi comme DG Monsieur Jacques.

Annie Anzouer comme un déclenchement

Dans une de ses sorties dans les réseaux publics, Francis Joël Atangana AKA Dj Bilick, le président de la Commission de Contrôle des programmes, des Musiques en Ligne et de Répartitions de la Sonacam, s’est fondu en excuses et accuse les machines. Ainsi, les informaticiens se seraient entremêlés les pédales lors de la distribution des sommes aux noms qui sont entrés en répartitions : « À Maman Annie Anzouer le président de la commission s’excuse encore une fois car depuis hier il explique des erreurs de machines car vous n’êtes pas seule dans cette situation nous sommes en train de remédier à cela. » Seulement, beaucoup d’artistes connus et inconnus ont touché 45 000 FCFA. Et ceci ne peut s’expliquer par la seule erreur des machines.




Pour la star Sissy Dipoko, président de FACSO de la Sonacam, « Il est indéniable qu’il s’agit d’une erreur qui doit être corrigée Rapidement, car tu ne mérites pas ce montant. Je m’adresse donc à nos collègues qui en ont la charge de faire le nécessaire. A toi, ma sœur, je te demande ton indulgence et ton calme. Ça va s’arranger… » Faut-il donc être une star comme Annie Anzouer, ou avoir une vidéo virale dans les réseaux sociaux d’où l’on exhibe une certaine « laideur » des répartitions du droits d’auteur au Cameroun pour voir son cas être réétudié ? Nous pensons que la transparence devra être le souci majeur des actions des dirigeants de cet OGC.

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