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Calixthe Beyala tacle l’honorable Samuel Moth lors d’un débat télévisé

Calixthe Beyala tacle le député Samuel Moth

Calixthe Beyala tacle le député Samuel Moth

Lors du débat télévisé du dimanche 19 juin 2022 sur la chaine de télévision Vision 4, l’écrivaine camerounaise Calixthe Beyala a jugé que le député Samuel Moth « tente d’annuler la pensée ». Ce qui a semblé remettre à sa place l’homme politique qui n’a pas eu assez d’arguments contre ce dont lui reprochait l’écrivaine. Madame Beyala semblait lui faire comprendre ses manquements dans la pensée constructive à but réparateur pour un nouveau Cameroun. (LIRE AUSSI : Calixthe Beyala énonce les raisons du rejet de l’Occident par les Africains).




Sur le plateau avec le Professeur Nkou Mvondo, l’économiste Dieudonné Essomba, le Professeur Bahebeck et l’homme politique Samuel Moth, député de la nation, Calixthe Beyala n’a pas pu se retenir sur la question du respect des normes, lois, et règlements dans l’Etat. Au moment où les quatre autres parlent des éléments « subtils » de la pensée à reconstruire dans la mentalité camerounaise qui s’effrite, le député oppose des justificatifs “matériels” de cette réflexion. (LIRE AUSSI : Calixthe Beyala : son soutien à la Grève des enseignants au Cameroun).

L’honorable Samuel Moth en homme politique plutôt

Ce qu’à vivement rappelé l’écrivaine à Samuel Moth est que son agissement « reflète exactement » l’arrogance de ceux qui ont le pouvoir au Cameroun. Un moment de grande passion sur le plateau animé par le journaliste Bruno Bidjang qui a choisi ce thème d’introduction s’appuyant sur l’interaction qui a eu lieu entre gendarmes et agents de la Douane dans une commune du Cameroun. (LIRE AUSSI : Immigration africaine : 13 conseils de Calixthe Beyala à Emmanuel Macron).




En conclusion, dans le comportement des autorités du pouvoir au Cameroun, il est clair que beaucoup refuse de donner le bon exemple aux populations. Encore moins de copier le bon exemple. Ce qui peut pousser les uns et les autres à vouloir justifier les fautes de gestions et les coups de dents contre les codes et les règlements de la république camerounaise. Mais ne dit-on pas comme l’a si bien rappelé l’écrivaine sur le plateau que les peuples fonctionnent par mimétisme ? Au Cameroun l’on a habitude de dire que “le poisson pourrit par la tête“. (LIRE AUSSI : Les conseils de Calixthe Beyala à Lady Ponce sur le “fardeau” des artistes)?

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