Djènè Djento et Ledoux Marcellin sanctionnés dans leurs droits d’auteur par le Comité d’éthique de la Sonacam présidé par Dinaly

Pour ses premières plus importantes sanctions depuis sa mise en place au travers des élections qui ont eu lieu au sein de la Sonacam en 2020, le comité d’éthique de la Sonacam présidé par l’artiste Dinaly a choisi Djènè Djento et Ledoux Marcellin, deux artistes bien connus pour leurs sorties particulières dans les réseaux sociaux.




Très connu dans le monde musical africain, Djènè Djento, le papa du disque d’or « Débroussailler » vient d’écoper d’un an au cours desquels ses droits seront reversés, selon les statuts de l’OGC de la catégorie B (art musical) au Cameroun, au FACSO, le Fonds d’Aide Culturel et Social de la Sonacam dirigé par Madame Elonlonguè dont le nom d’artiste est Sissy Dipoko. Si Djène Djento a été sanctionné pour injures contre un autre artiste (on l’a vu par exemple au tribunal à Douala contre Din DIn Ferdinand alias Papillon mot’a Nguigna), Ledoux Marcellin quant à lui a écopé de trois ans d’une rétrogradation de son statut au sein de cet OGC pour injures et diffamations par voies de presse contre le PCA Ateh Bazore. Il quitte le rang de stagiaire à celui du simple Adhérent.

Le Comité d’éthique et les statuts

Les statuts de la Sonacam posent que : « la décision rendue par le Comité est contenue dans un procès-verbal établi et signé par le Président et le rapporteur du Comité. Elle est notifiée au mis en cause et affichée dans les locaux de la Sonacam avec copie au Conseil d’administration et au Conseil de surveillance ».




Selon ces mêmes statuts, 3 organes autonomes et souverains régulent la vie de la Sonacam sous l’Assemblée Générale qui est l’organe suprême. Il s’agit du Conseil de Surveillance que présidait la star Prince Ndédi Eyango, qui a démissionné de son poste, officiellement pour se consacrer à ses entreprises privées, du Conseil d’administration qui est l’organe administratif de cette société avec pour Président l’artiste Ateh Bazore  qui est aussi journaliste à la Cameroon radio and Television (CRTV), la chaine de médias nationale, et le Comité d’éthique qui est chargé de préserver la morale, la convivialité et le respect dans la profession avec l’artiste et entrepreneur Dinaly comme Présidente.

Dans les réseaux sociaux

« Vous croyez qu’en faisant vos conneries  sur mon nom je serai découragé de soutenir le PCA Ateh Bazore, je vais le soutenir jusqu’à ma dernière goutte de sang. Personne ne peut me décourager à soutenir. Votre plan a échoué. Allez encore chercher autre chose à mettre sur mon nom. Nimporte quoi… Vous allez mourir de jalousie. Vous verrez comment nous allons renouveler le mandat du PAC Ateh Bazore ». Est-ce pour nous nous dire qu’il y a dans ce comité des personnes contre la gestion du PCA actuel de la Sonacam ou est-ce une autre distraction que nous offre Dje mot, l’artiste d’Etat Djènè Djento ?




La bataille des camps est déjà lancée dans les réseaux sociaux. Elle annonce la juridique avec des débats entre artistes et autres personnalités du milieu artistique, y compris Djènè Djento et Ledoux Marcellin, les principaux concernés. Les thèmes vont de la dureté des sanctions du Comité d’éthique à leur légitimité. Il est attendu que les batailles du droit se déroulent ailleurs dans les jours qui viennent lorsqu’on sait l’état d’esprit des artistes sanctionnés. Pour ses premières sorties depuis la publication des sanctions qui le frappent, l’auteur de « Débroussailler » crie à une chasse à l’homme mis en place par certains membres du Comité d’éthique ou par leur influenceurs à cause de son soutien indéfectibles pour le PCA Ateh Bazore.

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