Éducation : la scolarité de l’enfant ne repose-t-elle que sur son papa ?

Dans la tradition africaine, la femme est la maîtresse de maison et l’homme le chef de la famille. C’est ce dernier qui a l’obligation de financer la scolarité des enfants, alors  que la femme se charge des travaux ménagers et de préparer le repas. Mais au fil des années, l’on constate que les hommes semblent avoir de plus en plus du mal à financer tout seul des besoins lourds de la famille, et surtout la scolarité des enfants.




Ceci a fini par faire réagir des femmes dont la demande de contribution venant du mari exaspère. Lassées de se faire alourdir la tâche par la demande des hommes, une poignée de femmes a réclamé des années déjà le droit de travailler. L’objectif étant de gagner de l’argent qui leur permettrait de subvenir par elles-mêmes à certains besoin de la famille, et donc à contribuer au financement de l’éducation des enfants. (LIRE AUSSI : Voici pourquoi les hommes meurent plus tôt que les femmes en Afrique).

Affirmation de soi

On en vient au féminisme qui va grandissant avec  le temps. Un courant qui a donné naissance à l’égalité des sexes. Dans cette réalité moderne, certains couples s’y accordent bien avec la répartition des tâches par rapport aux revenus de chacun. Cependant, malgré la logique de cette situation,  cette nouvelle réalité du couple moderne ne sied pas à tout le monde.




Surtout pas à certains hommes dont la place de chef ne doit pas leur être discutée. La contribution de la femme additionnée à son attitude de faire l’égale de l’homme, voire de prendre le lead dans le foyer ou dans la relation semble mettre à mal la place de l’homme dans le couple. La virilité de certains hommes serait remise en question. Il n’est plus rare d’entendre certaines femmes regretter de s’être mariées aux “hommes incapables” d’assurer la scolarisation des enfants.

De la scolarité à l’éducation du couple

Elles vont jusqu’à employer des termes très rabaissant  pour qualifier celui qui partage pourtant leur vie tels que “vaurien, homme inutile”, etc. Pour compléter le tableau, les cours de répétition sont aussi sujets de grands débats. Ces mêmes femmes qui travaillent pourtant, préfèreraient volontairement ne pas payer les services du répétiteur.




Selon celles dont le partenaire travaille,  monsieur ne remboursera pas l’argent dépensé. Résultat des courses, certains enfants sont souvent chassés des classes ou des cours de répétition sans possibilité d’y retourner, tant que leur papa ne règle pas les factures scolaires. Alors, les questions qui taraudent l’esprit sont celles de savoir si les charges scolaires d’un enfant ne sont que de la responsabilité de son papa. Les femmes ont-elles raison de réagir de la sorte ? Citoyens du monde, tentez d’y répondre.

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