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GRAND PRIX LITTÉRAIRE DE L’AFRIQUE NOIRE 2016

Le Cameroun a gagné le Grand Prix Littéraire de l’Afrique Noire avec Jean Ikelle-Matiba (1963) à Blick Bassy, (2016) en passant par Marie Evembé (1967), Francis Bebey (1968), Pierre Viena (1971), Étienne Yanou (1975), Yodi Karone (1982), Calixte Beyala (1992), Gaston-Paul Effa (1998), Patrice Nganang (2002), Lydie Itsouomb (2008), Léonora Miano (2011), Eugène Ebodé (2014), Hemley Boum (2015).




Sur près de 56 titres remis, les camerounais en ont empoché 14. Cette part du lion amène à se demander si la langue de Molière est naturelle aux Camerounais ou alors ce sont leurs histoires véhiculées par ladite langue qui accrochent les jurés du prix. L’Association Des Écrivains de Langue Française (ADELF) est l’instance qui décerne ce titre. Fondée le 3 février 1926, il a pour objectif de faire la promotion littéraire francophone à travers des événements et des prix, et selon l’engagement des auteurs aux valeurs fondamentale de la France par la plume. Mais aussi de révéler de nouveaux talents en plus de la consécration des écrivains majeurs.

L’enjeu du Grand prix littéraire pour l’Afrique noire

Le Grand Prix Littéraire de l’Afrique Noire est décerné à l’écrivain subsaharien ayant le mieux fait la promotion de la langue française et des valeurs de la France dans son oeuvre littéraire. Or, contrairement à ce qu’avait déclaré François Hollande lors de la conférence de presse à Étourdi, ces valeurs ne peuvent être universelles. Puisque à chaque ciel ses valeurs et son mode de gestion de la cité. La valeur de ce grand prix de littérature semble donc ne pas être seulement littéraire. Du moins pas simplement pour la bonne écriture. Non plus en considérant seulement la seule histoire d’un bouquin. Car on est loin de tout ce qui ne consacre que le génie littéraire, et beaucoup plus sur le rayonnement de la diplomatie française.




Le Grand Prix Littéraire se décerne aux originaux et jamais aux traductions. Chapeau à cet autre camerounais qui fait la promotion de la langue Française au travers de son livre intitulé  » Le Moabi cinéma « . Ainsi, pour un coup d’essai, nous avons une fois de plus un coup de maître. On connaissait Blick Bassy l’artiste musicien, nous en avons en plus à présent un auteur littéraire à succès. Et tout est en son honneur. Rien n’empêche les pays de mettre en place des prix littéraires internationaux. La politique cultuelle d’une nation demande une vision. Les nations sont « grandes » à travers une stratégie cultuelle de rayonnement et de domination. Il se dit bien au Cameroun que c’est la patate qui se laisse manger crue. Puisque l’igname a refusé. Alors, bon vent à Blick Bassy pour d’autres littéraires et musicaux.

Simon Ngaka

Directeur de la Publication de Saimondy, Journaliste et Analyste géopolitique, Écrivain, Artiste-Musicien et Producteur de musique. En 2009, il créé le groupe des sites d'actualités Saimondy.

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