Jocelyne Béroard s’exprime sur l’avenir de Kassav après la mort de Jacob Desvarieux

La mort de Jacob Desvarieux aura des conséquences graves sur la suite de la troupe Kassav. Ce qu’en pense Jocelyne Béroard fait craindre le pire. Non seulement parce qu’il en était co-fondateur avec Pierre-Edouard Decimus en 1979, mais surtout parce qu’il en était le leader, un des chanteurs, guitariste et ingénieur de son. Kassav c’est Jacob Desvarieux sur plus d’un plan.




Avec la mort de Jacob Desvarieux, il est plus que temps de s’inquiéter de la vie du groupe. Parce que le départ d’un leader aussi charismatique comme il fut, est le plus souvent le signal du dispersement, de l’éparpillement et de la fin. C’est un peu ce que veut nous dire Jocelyne Béroard, celle qui a rejoint le groupe très tôt en 1980, bien avant plusieurs comme Patrick Saint-Eloi emporté par un cancer en 2010. Elle a été claire dans son interview accordée au journal Le Parisien à propos : « Continuer sans Jacob, cela ne va pas être possible ». 

La chanteuse Jocelyne Béroard est allée jusqu’à se poser la question du droit d’existence de ce groupe sans son co-fondateur : « Sans Jacob, est-ce qu’on a le droit d’appeler encore le groupe Kassav ? Je ne sais pas, on va y réfléchir. » La mort de Jacob pourrait donc sonner la fin d’une ère, celle où un groupe de jeunes artistes musiciens ont fait connaître au monde entier la musique traditionnelle de leur peuple. Ainsi que la langue créole qui l’accompagnait. Grâce au groupe Kassav, la Martinique, La Guadeloupe, les Antilles en général ont été révélées aux Africains et aux autres peuples du monde de la plus belle des manières.




Si la mort de Jacob Desvarieux peut en ces circonstances difficiles sonner comme le glas de Kassav pour les uns, pour ses nombreux fans que l’on a vus amassés tout le long des rues qu’a emprunté son cortège funeste, des millions de vues sur Facebook, Kassav restera un groupe mythique, une marque, un label de la Guadeloupe qui appartient bien aujourd’hui au patrimoine culturel de l’Humanité. A Jocelyne Béroard de faire perdurer le rêve en reprenant le rythme.

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