Les conseils de Calixthe Beyala à Lady Ponce sur le “fardeau” des artistes

Découvrez les conseils de Calixthe Beyala à Lady Ponce : l’écrivaine lui rappelle le fardeau qui est celui de l’artiste dans le monde. Dans une lettre adressée à sa consœur Lady Ponce, l’écrivaine camerounaise Calixthe Beyala lui demande « Et pour le futur, n’avouez plus jamais que vous êtes malheureuse, une élue de Dieu ne saurait l’être… Cachez-vous et pleurez seule dans votre chambre, c’est cela notre fardeau ».




La chanteuse de Bikutsi camerounaise déclarait il y a quelques jours sur sa page Facebook « … Aujourd’hui je vous dis ma triste vérité. Je ne suis pas heureuse dans ce monde que j’ai choisi par famine… J’aime chanter oui c’est vrai, mais je ne savais pas que cela apporterait autant de haines et de peines inutiles… »

Du “fardeau” des artistes pour Lady Ponce

Dans sa lettre encore lisible sur sa page Facebook, l’auteur de « Les arbres en parlent encore » et de « C’est le soleil qui m’a brûlée » lui dit « Sachez très chère Lady Ponce que jamais un artiste est heureux. Qu’il s’agisse de musiciens, de chanteurs, d’écrivains, de compositeurs, d’acteurs, nous traînons tous notre ballot de tristesse le sourire aux lèvres, car on ne choisit pas ces métiers : ils vous choisissent. »




Prenant exemple de son cas dans les métiers de l’art, la Diva du Bikutsi Lady Ponce conseille à ceux qui aimeraient être à sa place : « Alors mes chers frères et sœurs, si réellement vous choisissez ce métier, soyez-en sur que c’est vraiment ce que vous voulez faire et soyez prêts à ce que vous ne serez plus vous-mêmes. ».

Exemples de conseils de Calixthe Beyala à Lady Ponce

Ce à quoi l’écrivaine qui est passée par là avec de nombreux scandales et de procès autour de son œuvre, qui a connue des trahisons multiples et possède une grande expérience du côté sombre du monde de l’art va lui répondre sans ambages dans cette publication, mais pour de grands enseignements. Des conseils de Calixthe Beyala à Lady Ponce mais également à tous.




« Combien d’artistes se suicident dans le monde chaque jour quand ils ne se droguent pas pour oublier leurs angoisses ? […] Pensez-vous que Michael Jackson ou Manu Dibango étaient heureux ? Que Piaf était heureuse ? Que Johnny Halliday était heureux ? Que Romain Gary était heureux ? Que Prévert était heureux ? Que Brel était heureux ? C’est parce que nous sommes malheureux que nous écrivons de belles choses. Que nous chantons de belles choses. » L”intégralité des conseils de Calixthe Beyala à Lady Ponce sont à découvrir sur la page de l’écrivaine.

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