Nathalie Koah par Calixthe Beyala : “Je n’ai pas écrit Revenge Porn”

« Revenge Porn », le livre de Nathalie koah, l’ex-petite amie de l’actuel Président de la Fédération camerounaise de football, Samuel Eto’o Fils, refait parler de lui. Une promotion savamment organisée par l’écrivaine Calixthe Beyala. A la sortie de ce roman, beaucoup y ont vu le style et la main d’écriture de la célèbre romancière. Que nenni, nous confie Calixthe Beyala dans une de ses publications dans sa page Facebook. « Je n’ai pas écrit le livre de Nathalie Koah intitulé Revenge Porn. » (LIRE AUSSI : Emma Lohoues parle de Nathalie Koah et Coco Emilia : clash et amitiés).




Ceux pour qui Nathalie Koah n’était juste qu’une jeune fille qui sortait avec le footballeur Eto’o Fils, l’imaginerait moins derrière un clavier en train de rédiger des pans de sa vie, et avec autant de réussite. Aussi lui ont-ils trouvé rapidement un nègre littéraire. L’écriture dans le style criait la ressemblance disent-ils. Compréhensive, Calixthe rappelle que « Je peux comprendre. Il y a une imitation féroce de mon style littéraire jusque dans la respiration, dans le rythme, dans les mots, certains parleraient de plagia ce qui ne me pose aucun problème, car quelqu’un qui s’essaie à l’écriture doit fonctionner d’abord par mimétisme. »

De qui est alors Revenge Porn ?

Une normalité que de penser au plagiat par un nouvel écrivain, nous dit-elle : « Beaucoup de jeunes auteurs africains et africains descendants copient ce que je fais pour leur première publication ! Malgré les appels des journalistes, des universitaires, je n’ai jamais poursuivi personne ! Pour moi c’est une fierté ! S’ils ne m’imitent pas, qui vont-ils donc pouvoir imiter ? C’est pour moi normal ! Une manière d’apprendre aux jeunes à faire des romans ! » Cela nous fait penser à ses débuts à elle, alors qu’elle était poursuivie de plagiat à la sortie d’un de ses romans à succès.




Episode de sa vie qui lui colle encore à la peau face aux critiques et face à tous ceux qui ne tiennent pas sa réussite dans l’écriture à cœur. D’ailleurs pour mieux rétablir les choses déclare-t-elle que « Puisque la bêtise insiste, alors je dis : je ne connais pas Nathalie Koah. Que le style littéraire qui m’est propre a juste été imité, point ! […] Cela fait des années qu’on m’accuse de l’avoir fait. Je ne connais pas Nathalie Koah ! Je ne l’ai jamais vue ! Je n’ai jamais eu le moindre contact avec elle. » Voici que la chose est claire à présent. Sauf que « la bêtise insiste toujours ». (LIRE AUSSI : Calixthe Beyala énonce les raisons du rejet de l’Occident par les Africains).

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