Tom Yom’s, l’Américain de Dibombari s’en est allé, il y a 15 ans déjà

Thomas André Eyoum Eyoum est le vrai nom de Tom Yom’s, né le 11 mars 1957 à Dibombari au Cameroun, il meurt le 25 décembre 2007 à Paris de suite d’une longue maladie. Dans un de ses articles publiés en 2007, la journaliste Susan Kalla Lobè lui rendant hommage, parlait de lui comme celui qui « chante en anglais sans faire des onomatopées en articulant chaque mot. Il a le groove de Fela avec le beat de Wilson Picket ». D’où son autre pseudonyme « Américain de Dibombari ».




Tom Yom’s a été un vrai promoteur des arts et des cultures du Cameroun et un véritable artiste dans l’âme. Il est connu à l’international comme l’un des plus grands artistes camerounais. Notamment comme celui qui a dit non à la tenue de la Journée de la musique le 21 juin, date qui ne correspond à aucun climat festif au Cameroun. Il avait proposé le 15 décembre, un moment idéal où c’est plutôt l’été au pays de ses ancêtres. « On ne peut pas venir d’ailleurs et nous imposer une date pour la fête de la musique, qui ne corresponde à rien chez nous. En France, le 21 juin, c’est le début de l’été. Les gens sont joyeux, le beau temps revient. Chez nous, c’est la pluie qui domine encore en juin. Notre fête de la musique doit tenir compte de nos réalités. En décembre, il fait beau au Cameroun », avait-il posé comme argument.

Tom Yom’s c’est aussi la RTM et LTM

Parler de Tom Yom’s c’est parler de « Pona pona », sa chanson mythique qui ne cesse de bercer le Cameroun et les Africains grâce à nos médias. Comme héritage, il nous  également laissé « Djamaa Nylon », « Vanité », « Johny Waka » ou la chanson « Trésor » qui reste un classique dédié à l’Amour des plus repris dans la musique camerounaise. Il y a son magistral instrumental « Esubaka » qui  ce jour est la musique de plus d’un film et de plusieurs interludes.




On a des collaborations qui parlent d’elles-mêmes : « Na meya » avec la jazzwoman Bebe Manga, « Senga To » avec la star Charlotte Mbango, la belle reprise « Thérèse » avec son auteur Tchana Pierre. Sans oublier celles avec des artistes très connus tels que l’ex-Zangalawa Annie Anzouer, la chanteuse à succès Beko Sadey, le disque d’or Ben Decca, avec la Diva Grace Decca, avec celui qui a été son mentor Eboa Lotin et bien d’autres. Toujours come héritage, il a créé à Douala une station de radiodiffusion « RTM » dédiée à la promotion de la culture camerounaise. Et plus tard, une chaîne de télévision « LTM » pour promouvoir encore plus l’art et la culture du Cameroun et de l’Afrique. Il est décédé à 50 ans le 25 Décembre 2007 à Paris. Comme à Axel Mouna, nous te disons Salut l’Artiste !

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