23 postes pourvus. Artistes au palais des congres
Musique

23 postes à occuper à la Sonacam : pourquoi seul celui de PCA intéresse les artistes ?

Selon le nouvel organigramme de la Société de gestion collective qui gère les droits d’auteur au Cameroun, la Sonacam, 23 postes attendent les compétences à même de donner le meilleur avenir à la gestion collective des droits d’auteur, et par ricochet aux artistes. Pourquoi les postes de PCA et de ses adjoints semblent-ils être les plus courus par certains professionnels de l’art musical ? Avant, pendant et après les adoptions du 24 octobre 2020 des statuts, Règlement général et code électoral de la Sonacam, les artistes se battent comme de bons diables pour le poste de PCA. Les combats sont rudes, vicieux et de plus en plus tombent dans le champ ethnique.




Le choix d’un vote de liste semble encore exacerber la haine et les suspicions entre professionnels des deux sexes de ce corps de métier. Une dérive qui va plonger à coup sûr le droit d’auteur de la catégorie B dans les abimes dont certains, de bonne foi, se battent pourtant pour l’en sortir. C’est ainsi que depuis quelques jours dans des groupes de réseaux sociaux, l’on suit un peu de tout ce qui ne grandit pas les artistes, voire les Camerounais. Des simples positions de clans propres aux élections, on en vient petit à petit aux positionnements ethniques dignes de vrais replis identitaires.

Des postes qui vont se libérer

Depuis quelques heures circule dans la toile une vidéo où un artiste (de renom semble-t-il), pose clairement ses choix ethniques dans le vote du futur PCA de la Sonacam, et de ses 2 adjoints. Il va même jusqu’à dire que Monsieur Ateh Bazore, « un anglophone » a osé accepter être le Candidat du Centre pour le Rassemblement des artistes musiciens du Cameroun, le Ramca. Pour ce dernier, si le poste de PCA ne revient pas « à un Beti », les postes de 1er vice-président de de DG devraient revenir à un Béti, afin que « son ethnie », donc « eux » puissent « savoir comment contenir le PCA ». Le discours qu’il tient nous pousse à poser la question aux artistes en quête de postes et d’honneurs de savoir si ce sont les places de PCA, des Vice-PCA, de DG qui sont les seules à occuper dans cet OGC.




Un coup d’œil rapide dans le nouvel organigramme de la Sonacam nous fait savoir que les nouveaux statuts offre des postes dans 3 grands départements sous l »égide de l’Assemblée générale : il s’agit du Conseil d’administration, du Conseil de surveillance et du Comité d’éthique, en tout 23 postes qui devraient intéresser les artistes. Ainsi, sous l’égide du Conseil d’administration par exemple, on a bien la commission des programmes et de répartitions, la Commission d’identification et des admissions, le fonds d’action social et culturel (FACSO), la Commission d’action aux recouvrements. Dommage que les challengers et autres revanchards n’aient braqué leurs yeux que sur le poste de PCA et ceux de ses adjoints.


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Simon Ngaka

CEO et rédacteur en chef de Saimondy, journaliste et analyste géopolitique, écrivain et éditeur, artiste-musicien et interprète, Producteur de musique. En 2009, il créé le label Saimondy.

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