Alain Foka : nègre de maison ou nègre révolté à RFI pour le journaliste ?
Le brillant journaliste Camerounais fait la Une de plusieurs éditions de la presse internationale pour avoir fait son travail en respectant les canons du métier. Il est sujet de plusieurs publications dans les réseaux sociaux. Il vient d’être rappelé à l’ordre pour avoir osé publier dans sa chaine YouTube la position des autorités congolaises qui font le démentir du discours officiel que prône la France sur ce pays. Une contre interview de Jules Alingete « remettant en cause l’enquête de Congo hold-up » menée par des confrères de France Médias.
Sa hiérarchie lui a fait savoir son désaccord par une lettre lui rappelant qu’il ne peut tenir dans ses documentaires aucun discours contraire à celui que veut et pose l’Élysée et le Quay d’Orsay via RFI. Jamais comme employé de Media France. Il faut rappeler que Monsieur Alain Foka est passé depuis quelques années maître du rappel des libertés de la presse et du droit à l’information aux autorités Africaines par des articles et documentaires démontrant qu’on n’est loin de parler sur le continent noir d’une presse libre (comme en France) et responsable.
Alain Foka, libre sous des verrous ?
Or ce qui vient de se passer à RFI, démontre à suffisance que cette chaîne est une excroissance des services secrets, du ministère des affaires étrangères et de la présidence de la France. La presse aux ordres, obéissant aux appétences géopolitiques de son propriétaire : l’État français. Alain Foka a reçu le soutien de Claudy Siar qui a déclaré sur Twitter « Si Alain Foka part… je pars ». Le Guadeloupéen dont on sait les combats pour la cause de la race noire, contre l’apartheid et pour la valorisation des civilisations nègres s’en ira certainement si le rappel à l’ordre aboutit au renvoi.
Quoique lui aussi soit un nègre de maison dans certains sujets, selon bons nombres d’Africains. Alain Foka vient sûrement de comprendre qu’on ne peut être plus royaliste que le roi. Il le savait sûrement mais ne l’avait peut-être pas intégré. Nous pensons pour nous que ses services ont cessé d’avoir leur poids d’antan et que d’ici peu le maître lui montrera la sortie des affranchies ou lui proposera un nouveau poste où sa fidélité sera utile à son seigneur. Comme Amobé Mévégué, lui aussi se retournerait-il contre ses maîtres pour le bien de l’Afrique, se mettre debout ? La suite nous le dira. Cet avertissement lui dit tout.
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