Debat influenceuses camerounaises et scandale de prostitution Dubaï sur Vision 4
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Ces influenceuses camerounaises incapables de défendre leur activité

Sollicitées par le journaliste Bruno Bidjang dans le cadre de son émission « Club d’Élites », une seule des influenceuses du Cameroun a accepté de se présenter sur le plateau pour parler de son « métier » d’influenceur. Laure Moa Minga est celle qui a accepté venir parler de son métier de Web-comédienne. Et selon les mots du journaliste à servir « une image féminine » au débat. Un risque en plein scandale de la vidéo Porta Potty Dubaï ou l’on voit la bouche d’une influenceuse servir de toilettes à un homme à Dubaï.




Depuis le scandale de la « femme toilettes » et des révélations de prostitution à Dubaï, les influenceurs et influenceuses camerounais qui se sont rendus chez les Émirs du Golfe fuient les médias comme la peste et interviennent moins dans leurs réseaux sociaux. En somme Moa Minga, le dernier choix pour Bruno Bidjang dans ce débat, a été la bouée de sauvetage pour parler d’un phénomène qui prend chaque jour de l’ampleur au Cameroun. Le phénomène est celui des producteurs de contenus digitaux devenus ambassadeurs de marques commerciales. Bruno Bidjang a fait une sortie sur le sujet sur sa page Facebook après la critique du niveau approximatif de Moa Minga dans ce débat par les téléspectateurs. « Je loue le courage de Laure Moa Minga qui accepté de venir à Club d’Élites en tant que Web comédienne alors que toutes les influenceuses ont décliné mon offre« . (LIRE AUSSI : Calixthe Beyala met en garde contre « ces influenceuses qui risquent amener nos jeunes vers les dérives »).

Illusionnistes professionnelles et Influenceuses sans courage

Lorsqu’on voit effectivement la tromperie sur la marchandise, il nous est difficile de voir comment ces célébrités dans les réseaux sociaux pourront se montrer à travers le petit écran sans filtre et sans maquillage appropriés. Dernièrement, l’on a vu la comparaison d’images entre réalité et image vendue, de certaines de ces dames qui se disent influenceuses dans les réseaux sociaux. Une désagréable désillusion pour leurs fans et petites sœurs qui en croyaient encore. Pour dire qu’elle sont fausses, plastifiées, illusionnistes, prestidigitatrices professionnelles qui ne vivent que de la retouche photo.




Et l’on vient de découvrir en plus que leur train de vie leur vient beaucoup plus de la prostitution que des acquis de l’influence. Invitée sur le même plateau que Moa Minga, Julie Samantha Edima, Miss Cameroun en titre, n’est pas passée par quatre chemins pour affirmer que « toutes ces influenceuses sont des prostituées« . Elles qui en connaît plus d’une d’entre elles. On comprend donc aisément pourquoi elles ne peuvent venir défendre leur « métier » sur un plateau télé, encore plus celui relevé par la présence de fortes personnalités telles que l’écrivaine à succès Calixthe Beyala, le Pr. Jean Bahebeck et l’administrateur civil Valère Bessala dont on sait la pertinence des analyses. Madame Beyala en remet même une touche lorsqu’elle qualifie leur séjour onéreux à Dubaï et leurs activités sur le Web de « blanchiment d’argent« . (LIRE AUSSI : “Toutes ces influenceuses sont des prostituées”, selon Julia Samantha Edima, Miss Cameroun 2022).

Le coup de gueule de Bidjang

Une piste à suivre pour celles qui ouvrent des restaurants après chaque retour d’un séjour d’une semaine à Dubaï. Bruno Bidjang informe sur sa page, que « Près d’une semaine à chercher une image féminine, personne n’a pris le courage de venir débattre. Laure incarne pour moi le courage, l’honnêteté et l’engagement à œuvrer pour une jeunesse camerounaise meilleure. Je l’ai appelé ce matin, et elle a accepté sans ambages à venir débattre « . (LIRE AUSSI : Calixthe Beyala : des blogueurs et dirigeants en rapports incestueux).




Et d’ajouter un Eurêka tardif, quoiqu’il ne soit trop tard, « Mais j’ai compris aujourd’hui que notre jeunesse préfère les intrigues, les moqueries, les critiques vides de sens et les futilités au détriment des choses importantes. Moa Minga pour moi mérite des encouragements pour son courage et pour cela elle a tout mon respect ! » On ne saurait terminer sans noter que l’on ne peut mettre toutes les personnalités influentes des réseaux sociaux dans l’enfance des incapables. On a bien vu Nathalie Nkoah, Coco Emilia et bien d’autres sur les plateaux télés pour défendre et promouvoir leur entreprise. Mais combien sont-elles à pouvoir le faire loin du filtre des smartphones de dernier cri ?


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Simon Ngaka

CEO et rédacteur en chef de Saimondy, journaliste et analyste géopolitique, écrivain et éditeur, artiste-musicien et interprète, Producteur de musique. En 2009, il créé le label Saimondy.

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